Ne voilà-t-il pas qu’il en remet une couche le président Abdelmajid Tebboune. Ne ferait-il pas mieux de la fermer ? Il est vrai que face à lui se trouve un président français sans couilles et incapable de lui répondre alors qu’en ce qui concerne Mayotte il a piqué une petite colère : « Sans la France vous seriez dans la merde ! ».
On espère toujours une petite colère contre l’Algérie afin qu’elle libère Boualem Sensal et que, par la même occasion, il n’hésite pas à envoyer Tebboune se vautrer dans sa merde. Mais, pour cela un certain courage est nécessaire et ce n’est apparemment pas sa qualité première.
En revanche il est fort possible qu’il accède aux demandes de celui qui le maltraite ouvertement, réclamant de Macron qu’il ne s’excuse pas « pour ce qu’ont fait ses ancêtres » mais qu’au moins il lui accorde une reconnaissance morale pour ce qui s’est passé : « Vous nous avez laissé des maladies » n’est-ce pas d’une grande drôlerie de la part de ceux qui viennent par milliers se faire soigner en France ?
« Nous n’avons que faire de votre argent ». Tant mieux, j’espère que nous allons cesser de leur en offrir. Nous en avons tant besoin !
Tebboune ne manque pas au passage de parler de génocide (le terme à la mode) : il dénonce les crimes du colonialisme. Ils ont gazé les Algériens. Bugeaud est un génocidaire. Ils ont enfumé des grottes. La colonisation a laissé l’Algérie en ruines. Ils ont même pris des crânes comme butin de guerre. Ne voilà-t-il pas que Tebboune plagie le ridicule Jean-Michel Aphatie !
Tebboune ne possède-t-il pas les statistiques de la population algérienne : moins de deux millions en 1830 et dix millions en 1962. Comme génocide on peut mieux faire, non ?
Et le LFI Thomas Guénolé qui se prétend politologue et en rajoute une couche : il demande que la France indemnise l’Algérie pour les crimes de la colonisation.
Et pour conclure et faire un dernier plaisir au président Tebboune : il serait reconnaissant qu’une statue géante de l’émir Abdelkader trône dans la capitale française. J’espère que Mme Hidalgo ne l’a pas entendu, elle serait capable d’exaucer son vœu avant son départ de la capitale.
Apparemment le président Tebboune ne sait pas que l’émir Abdelkader était devenu un très grand ami de la France colonisatrice. Il se posait même la question, car il ne comprenait pas pourquoi un aussi beau pays que la France (qu’il découvrait) avait conquis des territoires aussi désertiques, et si peu agréables à vivre, que l’Algérie ?
De grâce, président Macron, montrez-vous pour une fois à la hauteur : faites écrire une réponse vigoureuse, par l’un de vos conseillers, exigeant la libération immédiate de Boualem Sensal et adressez-la au président Tebboune en lui conseillant d’aller cueillir des figues de Barbarie et quelques arbouses.