Je suis bien constipé, c’est la faute aux impôts,
C’est la faute à Bercy, je dois payer plein pot :
Les immigrés arrivent toujours en troupeaux,
Ils finiront bien tous par me crever la peau.
Je ne veux pas payer, c’est une rétention,
Qui me dira encore de faire attention :
L’État me prend l’argent pour le distribuer,
C’est une manière de bien contribuer.
Et les ponctions deviennent de plus en plus lourdes…
Peut-être qu’un pèlerinage jusqu’à Lourdes
Pourrait me préserver d’être encor ponctionné :
Je laisse à Dieu le soin de le déterminer.
Les impôts ont bien rendu ma vie toute invivable
Et j’en suis devenu quasiment insolvable…
Où prendre alors l’argent qu’il me faut reverser ?
A Bercy on ne voit pas que j’en suis dépassé.
Alors… Vous qui flairez sur mes feuilles remplies
A l’encre amère de toute ma panoplie,
Il faut me pardonner de vouloir me soustraire
A toutes injonctions dont je veux me distraire. (23/04/2019)