Elle fut tellement longue, cette agonie,
De notre président voué aux gémonies :
Cinq ans de son règne totalement loufoque…
Vite enfin qu’on respire avant qu’on ne suffoque !
Il se croyait le centre des autres nations,
Il s’y plaçait d’ailleurs sans quelque concession,
Mais il disparaissait sans forme de procès
A penser indûment qu’il aurait du succès.
Attelé au cheval que fut la Angela,
Il suivit, tout penaud, son fier maréchalat,
Acquiesçant aux ordres qu’elle distribuait,
Quand c’était bien la France qu’elle bafouait.
Il a mis consciemment le pays à genoux
D’échappées belles vers quelques mignons minous,
De ses palinodies, de ses impérities,
De ce, pudiquement, qu’on nomme facéties.
Il laisse le pays vidé de sa substance,
De ce qu’avait été le beau pays de France…
Le glas que l’on entend sonne enfin le réveil
D’une exsangue patrie tombée dans le sommeil. (2/04/17)