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Politique : Qualifié de "minable" pour exil fiscal... Depardieu rend son passeport !

, popularité : 7%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

En cette veille de fin du Monde
...
Le Premier ministre, avec Cyrano, serait-il tombé sur un pic... Que dis-je
c’est un cap ? Une péninsule ! En tout cas un irréductible Gaulois
Obélix qui entend rester libre ;-)

Minable ! Vous avez dit "minable ? Comme c’est minable !
Gérard Depardieu, injurié, rend son passeport et sa carte de Sécu au premier ministre

L’acteur Gérard Depardieu, s’estimant « injurié » par les
critiques sur son exil fiscal en Belgique, annonce qu’il « rend
(son) passeport » français dans une lettre ouverte au Premier ministre
Jean-Marc Ayrault
publiée par le Journal du dimanche (JDD).

« Je ne demande pas à être approuvé, je pourrais au moins être respecté !
Tous ceux qui ont quitté la France n’ont pas été injuriés comme je le suis »,
écrit l’acteur au chef du gouvernement qui avait jugé « assez minable » son
départ.

C’est ce qualificatif qui semble être resté en travers de la gorge de la
vedette. Sa « Lettre ouverte à M. Ayrault Jean-Marc, Premier ministre de M.
François Hollande » résonne comme une charge contre le Premier ministre et sa
politique fiscale.

Gérard Depardieu commence ainsi : « Minable, vous avez dit "minable"
 ? Comme c’est minable ! »
, référence à une réplique culte de
Louis Jouvet dans Drôle de drame (« Bizarre... Vous avez dit
bizarre ?... »).

Rappelant avoir commencé à travailler « à 14 ans comme imprimeur, comme
manutentionnaire puis comme artiste dramatique », il affirme avoir « toujours
payé (ses) taxes et impôts ». Il précise avoir payé « en 2012 85% d’impôts sur
(ses) revenus ».

« Qui êtes vous pour me juger ainsi, je vous le demande M. Ayrault, 1er
Ministre de M. Hollande, je vous le demande, qui êtes vous ? », lance M.
Depardieu, l’un des acteurs les mieux payés du cinéma hexagonal, qui a cumulé
les récompenses mais aussi les frasques.

« Je n’ai jamais tué personne, je ne pense pas avoir démérité, j’ai payé 145
millions d’euros d’impôts en 45 ans, je fais travailler 80 personnes (...) Je
ne suis ni à plaindre ni à vanter, mais je refuse le mot "minable" »,
insiste-t-il.

« Je pars parce que vous considérez que le succès, la création, le talent en
fait la différence doit être sanctionnée », poursuit celui qui a acquis une
propriété dans le village belge de Néchin, frontalier de la
France, comme avant lui d’autres riches Français. « Des personnages plus
illustres que moi ont été expatriés ou ont quitté notre pays. Je n’ai
malheureusement plus rien à faire ici, mais je continuerai à aimer les français
et ce public avec lequel j’ai partagé tant d’émotions ! »

« Je vous rends mon passeport et ma Sécurité sociale dont je ne me suis
jamais servi. Nous n’avons plus la même patrie, je suis un vrai Européen, un
citoyen du monde, comme mon père me l’a toujours inculqué », assène encore
Gérard Depardieu.

Le départ annoncé de l’acteur, concomitant avec la confirmation de la mise
en vente de son hôtel particulier parisien, avait suscité en
début de semaine une avalanche de réactions dans le monde politique. Très
critique, la gauche avait dénoncé une attitude antipatriotique, tandis que la
droite y voyait le résultat de la politique du gouvernement.
« Je trouve cela assez minable (...). Tout cela pour ne pas payer d’impôt, pour
ne pas en payer assez », avait déclaré mercredi Jean-Marc Ayrault.

Le président François Hollande en avait appelé vendredi à
Bruxelles à un « comportement éthique », prônant une renégociation des
conventions fiscales avec la Belgique.

Muet jusque là, l’acteur est sorti de son silence avec cette lettre de trois
pages dans laquelle il estime ne pas avoir « à justifier les raisons de (son)
choix qui sont nombreuses et intimes ». « Malgré mes excès, mon appétit et mon
amour de la vie, je suis un être libre Monsieur et je vais rester poli »,
conclut-il, un brin théâtral, sa missive au Premier ministre.

Source : AFP

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