La télévision Russe a montré les auteurs présumés de la tuerie de Moscou – près de 150 morts quand même-, après qu’ils aient été manifestement torturés, et pas rien qu’un peu, par les enquêteurs. Et les chaisières de notre pays des Droits de l’Homme de tomber en pâmoison.

Je ne vais pas dans cette tribune entamer un débat sur la torture – mal nécessaire dans certaines circonstances ou barbarie insupportable-, mais seulement essayer de répondre à la seule question qui vaille : pourquoi Poutine a-t-il laissé publier, ou exigé lui-même qu’on les publie, ces images dont il savait très bien qu’elles allaient provoquer les réactions – plus mesurées cela-dit que ce à quoi on pouvait s’attendre-, de nos belles et immaculées âmes occidentales. Et les réponses que j’entrevois ne sont pas à notre crédit, loin de là.

D’abord, à l’évidence, Poutine fait passer un message à tous les candidats terroristes envisageant de se payer du Russe. Nous, on n’est pas des chochottes dégénérées comme les occidentaux. Si on vous attrape, on va vous faire regretter d’être nés. Vous allez en baver au-delà de l’imaginable. Ne vous attendez pas à ce qu’on transforme pour votre seul usage une cellule en salle de sport, comme les Français pour Mohamed Merah. Vous mourrez en prison, mais à petit feu. Quand vous vous présenterez devant le Créateur, vous serez tellement amochés qu’Allah ne vous reconnaîtra pas, et qu’aucune houri ne voudra coucher avec vous. Un message plein de testostérone, sans nounours, fleurs ou bougies. Pas de justice pour les terroristes, mais la vengeance.

Mais surtout, il s’adresse à l’Occident qu’il méprise presque autant que les Islamistes nous méprisent, et encore, j’ai ajouté « presque » par pure convention. Vous, les chochottes dégénérées, il n’y a qu’à voir le président Français Macron, vous avez oublié d’être des hommes. Vous avez peur de tout, vous ne croyez plus en rien, vous refusez de nommer l’ennemi qui veut vous détruire de peur de le mettre en colère. Pendant que vous brandissez les droits de l’homme pour justifier votre lâcheté, nous, on se bat pour notre pays, pour nos croyances, pour le respect de nos ancêtres et pour l’avenir de nos enfants. Nous ne sommes pas un pays démocratique, la belle affaire. Nous n’avons jamais été une démocratie. Votre démocratie molle, sachez-le, nous répugne, comme elle répugne au reste du monde. Et Poutine ajoute : le président Français, ce bouffon, veut nous faire la guerre. Nous sommes morts de peur !!!

Voilà ce que Poutine nous dit et nous montre par ces seules images. Elles traduisent au-delà des mots la disparition inéluctable de l’Occident. Non seulement nous avons peur de mourir, non seulement nous avons peur de tuer, mais nous avons même peur de nous défendre.

Note : nos belles âmes ne cessent de reprocher à l’armée Française d’avoir torturé des poseurs de bombes pendant la guerre d’Algérie, jusqu’à en faire le thème quasi-unique dans les manuels d’Histoire la relatant. Les manifestations contre la torture faisaient bien rire les fellaghas, qui, adeptes eux-mêmes de la torture, ce que l’on ne leur a jamais reproché, ne se sont mis à se plaindre que quand ils ont compris que c’était pour eux une arme de destruction massive de la France. Et l’on a vu fleurir des « témoignages » de soi-disant torturés par l’armée Française qui apparemment ne présentaient aucune séquelle de leur supplice… pendant que les victimes des tortures exercées par le FLN n’ont jamais eu le loisir de s’en plaindre, vu qu’elles n’y survivaient pas.