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Petit rappel aux Algériens sur ce qu’ils doivent à la France

, par  Manuel Gomez , popularité : 8%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Petit rappel historique pour ceux, Algériens et Français, qui ne l’auraient pas appris !

Pour répondre au Turc Recep Tayyip Erdogan sur son accusation de « génocide » commis par la colonisation française en Algérie, ainsi qu’au président Emmanuel Macron pour qui si ce ne fut pas un génocide ce furent « des crimes contre l’humanité » durant ces 132 années ?

Et, par cette même occasion, apprendre aux millions d’Algériens actuellement en France et aux Français qui l’ignorent ce qu’ils devraient savoir sur ce que fut « l’Algérie française » de 1830 à 1962.

« Le pays qui se nomme aujourd’hui “Algérie” n’était pas, avant 1830, un État constitué comme l’étaient la Tunisie et le Maroc. Ce vaste territoire était habité par un ensemble de tribus animées les unes envers les autres d’une hostilité que l’occupant turc entretenait afin de mieux régner.
Le sentiment de “Patrie” y était totalement ignoré.
Que la peste, la variole, le typhus, le paludisme, la tuberculose, le trachome et d’autres maladies y régnaient à l’état endémique.
Que le chiffre total de la population était inférieur à deux millions d’habitants : environ 5 000 Turcs, 100 000 Koulouglis, 400 000 Arabes et 500 000 Berbères. (Sans comptabiliser les esclaves).
Qu’avant l’arrivée des Français les plaines étaient pratiquement inhabitées car les cultivateurs ne pouvaient se mettre à l’abri des pillards, les nomades, éternels ennemis des sédentaires, qu’en se réfugiant dans les montagnes.

*Sur 220 millions d’hectares, l’Algérie n’avait que 11 millions d’hectares de terres cultivables, soit une proportion de 5 % et que c’est une grave erreur de croire que ces terres cultivables auraient été “réquisitionnées” par l’armée française pour les “offrir” aux colons car, sur ces 11 millions d’hectares, 9 millions, donc plus des trois-quarts, appartenaient à la population musulmane et seulement deux millions d’hectares aux colons européens.
Et que la plus grande partie de ces deux millions d’hectares avaient été gagnée sur des terres incultes ou des marais mortellement insalubres.
(À Boufarik, 30 km d’Alger, de 1837 à 1840 on a comptabilisé 335 décès sur 450 colons installés.)

Que le vignoble algérien, créé par les colons européens, qui occupait 372 000 hectares, distribuait chaque année, entre 1950 et 1960, plus de vingt milliards de francs de salaire, et la plus grande partie à la main-d’oeuvre musulmane.
Qu’il n’y avait qu’environ 20 000 “colons” sur les plus de un million d’Européens qui peuplaient l’Algérie et que, sur ces 20 000 colons, un peu plus d’une centaine possédaient des propriétés de plus de 200 hectares et environ 7 000 pas plus de dix hectares.
Elle est bien loin l’image que l’Algérie était une terre d’une richesse fabuleuse (avant la découverte du pétrole) où des dizaines de milliers de colons tenaient en esclavage une population indigène dans une misère noire, comme la presse et les politiciens de gauche vous le faisait croire, “métropolitains” !

*En raison de leurs méthodes archaïques, les agriculteurs musulmans n’obtenaient, au cours du premier siècle de colonisation, dans la culture des céréales, que des rendements très inférieurs à ceux enregistrés par les agriculteurs européens. Quatre quintaux et demi à l’hectare au lieu de neuf.

Ce chiffre de 9 quintaux à l’hectare, très inférieur lui-même, à cause de la pauvreté du sol, aux rendements de la métropole, qui atteignaient de 23 à 25 quintaux à l’hectare.
Dès lors furent organisés des formations techniques des agriculteurs musulmans sur une grande échelle par la création d’organismes nommés Secteurs d’amélioration rurale (SAR), en grand nombre dans le bled. Ils mettaient à la disposition des fellahs du matériel moderne et leur enseignaient les méthodes rationnelles du travail de la terre.
Plus de 700 centres furent créés et aménagés, devenus ensuite des villages et même des villes, comme Sidi-bel-Abbès, Boufarik, Tizi-Ouzou, Bordj-bou-Arréridj, etc.
Outre les milliers de forages pratiqués dans les régions dépourvues d’eau, onze grands barrages furent construits, permettant d’irriguer plus de 140 000 hectares.

*Il y avait en Algérie 1 180 000 Européens qui n’étaient pas des colons mais des artisans, des employés, des ouvriers, des fonctionnaires, des commerçants, des médecins, des professions libérales, tout comme en métropole et en dehors d’une classe privilégiée, tout comme en métropole également, environ 15 000 personnes, le revenu moyen des Européens d’Algérie était inférieur de 20 % à celui des Français de métropole.
L’enseignement primaire comptait, en Algérie, 12 000 classes, fréquentées par 523 000 enfants, dont 350 000 enfants musulmans.
Que l’enseignement secondaire était donné dans 51 lycées et collèges à 35 000 élèves, tant européens que musulmans.
Que l’université d’Alger, la troisième de France, comptait 5 200 étudiants, dont 550 musulmans.
Que la formation professionnelle était offerte à plus de 12 000 élèves, composés des deux groupes ethniques.

Qu’un décret de mars 1956 tenait compte que les jeunes musulmans éprouvaient, du fait de certaines coutumes familiales, un retard dans leurs études et a donc reculé la limite d’âge les concernant dans tous les examens et concours.
Que dans toutes les écoles, les enfants musulmans et européens étaient reçus sans aucune distinction.

*Que la nationalité française avait été offerte à tous les musulmans algériens par un senatus-consulte de 1865.

Qu’une loi du 20 septembre 1947 proclamait l’égalité absolue des droits entre Français d’origine métropolitaine et Français musulmans.

Que cette loi de 1947 ordonnait que toutes les fonctions dans les administrations, les services publics, les armées et la magistrature, soient également accessible aux deux éléments ethniques.

Que les Français européens payaient, à eux seuls, 80 % des impôts directs, lesquels étaient consacrés pour 90 % à l’amélioration des conditions de vie des populations musulmanes.

Que les salaires agricoles étaient identiques pour les Européens et les musulmans et cinq fois supérieurs aux salaires des musulmans des autres pays arabes. (Il n’y avait, en Algérie, que 9 000 ouvriers agricoles européens, les dizaines de milliers autres étaient musulmans).

Que l’Algérie était, à l’époque, le principal client mais également le principal fournisseur de la France métropolitaine.

Que la France colonisatrice c’était 150 hôpitaux, avec plus de 30 000 lits (qu’occupaient neuf musulmans pour un Européen.). Un institut Pasteur, plus de 2000 médecins.

Un réseau routier de 80 000 kilomètres.

Un réseau ferroviaire de 4 350 kilomètres.

32 aérodromes, 14 ports modernes, 16 000 kilomètres de lignes téléphoniques et une production électrique d’un million de kilowatts-heure.

Et il serait trop long de développer l’avenir qui était programmé pour l’Algérie, par la colonisation française, par l’industrialisation du Sud et les découvertes, au Sahara, des poches de gaz naturel, l’existence de très importants gisements de fer, de cuivre, de plomb, de potasse, de tungstène, de nickel, d’étain, de chrome, d’uranium.

Le seul gisement de fer de Tindouf pouvait fournir dix millions de tonnes annuellement, ce qui dépassait largement les besoins de l’industrie française.

Les réserves en pétrole du Sahara étaient de même importance que celle du Venezuela mais le sous-sol saharien avait bien d’autres richesses : ses nappes d’eau artésienne (l’une d’elles, dite de l’Albien, était d’une capacité de dix mille milliards de mètres cubes, à une profondeur d’environ quatorze cents mètres et d’une superficie supérieure à celle de la France).

Selon le gouverneur M.E.Naegelen, devant l’Académie des sciences morales et politiques « Le Sahara peut devenir demain une prodigieuse oasis qui étonnera le monde ».

Depuis plus d’un demi-siècle, le monde attend toujours que l’Algérie l’étonne !

**Toutes ces informations, et les suivantes, proviennent d’un document officiel et authentique émanant du gouvernement français et rédigé en 1954.

Voilà donc « les crimes contre l’humanité commis par la colonisation française », pour le Français Emmanuel Macron.

Moins de deux millions d’habitants en 1830 et plus de dix millions en 1962, avec environ 230 000 naissances annuelles. Comme génocide on peut faire mieux, n’est-ce-pas, pour le Turc Recep Tayyip Erdogan ?

Peut-être ne devrais-je pas apprendre toute cette histoire aux Algériens : ne vont-ils pas se précipiter encore plus nombreux vers la France ?

Voir en ligne : http://magoturf.over-blog.com/2023/...