La Cour des comptes adresse au président de la République et présente au Parlement un rapport public annuel dans lequel elle expose ses observations et recommandations et dégage les enseignements qui peuvent en être tirés !
Or, avant le débat sur la loi immigration au Parlement, cette Cour des comptes devait publier ses conclusions justement dans un rapport accablant sur cette immigration légale et illégale. Rapport qui pouvait influencer et le texte et les décisions prises par les parlementaires et, par conséquent, rendre plus « sévère », plus « dure » cette loi « pour » l’immigration et lui permettre, peut-être, de devenir une loi « contre » l’immigration.
Or le président de cette Cour des comptes, le socialiste Pierre Moscovici, a pris la décision de « ne pas présenter ce rapport à la date prévue » et d’avoir donc volontairement retardé sa présentation « afin de ne pas fournir d’éléments risquant d’influencer les votes des parlementaires et rendre ce texte de loi plus contraignant pour les migrants ».
« C’est une décision que j’ai prise et que j’assume totalement » a déclaré le président Moscovici.
Cette présentation décalée, décision qu’il a prise volontairement, est une « forfaiture » contre les citoyens français, contre les parlementaires, contre le gouvernement et même contre le président de la République, auxquels la Cour des comptes a le devoir constitutionnel d’être soumise.
« Tout crime commis par un fonctionnaire public dans l’exercice de ses fonctions » est une « forfaiture ».
Les parlementaires du Rassemblement national, des « Républicains » et même ceux du groupe « Renaissance » qui ont voté cette loi, doivent impérativement réclamer la « DÉMISSION » immédiate du président Moscovici, puisqu’il est probable que le président Macron ne la réclamera pas !
La Cour des comptes a le droit et le devoir d’informer les citoyens, les parlementaires et le gouvernement, elle n’appartient pas à Pierre Moscovici.