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Lettre ouverte à ceux qui feraient mieux de la fermer

, popularité : 6%

... et adressée en
particulier à Monsieur Fischer, sénateur communiste des Bouches du
Rhône

* * *

Nous venons enfin de donner une sépulture décente au général
Bigeard,
l’un des plus grands soldats que l’Armée
française
s’honore d’avoir eu dans ses rangs.

J’ai servi en Algérie comme lieutenant sous les ordres de ce grand chef que
nous sommes des millions de frères d’armes à admirer.

Je viens d’apprendre que vous vous étiez répandu en propos injurieux à
l’encontre de ce chef prestigieux.
Qui êtes-vous donc pour vous permettre de telles vilenies sur une personne que
vous n’avez probablement jamais rencontrée ... ?
Vous êtes sénateur ? et alors ? Communiste qui plus est !
On croit faire un mauvais rêve.

Malheureusement, il s’agit d’un cauchemar, que de vous voir ainsi
paraître en moraliste innocent, vous qui avez soutenu et continuez de soutenir
une idéologie qui, depuis 1917 et jusqu’à aujourd’hui, porte la responsabilité
de cent millions de morts.

Au moment où éclate en 1957 ce qu’on appelle la "bataille
d’Alger"
vos séides se sont déjà tristement distingués.

En avril 1956, l’aspirant Maillot, membre du parti communiste algérien
détourne un camion militaire et livre au F.L.N. 263 armes en tous genres et
leurs munitions.
En août de la même année, Yveton, employé communiste de l’E.D.F.-G.D.F. locale,
pose une bombe à l’usine à gaz d’Alger. Il est fort justement guillotiné au
mois de février suivant.

Et pendant ce temps-là en Europe, les chars soviétiques dévastent
Budapest
et écrasent dans le sang l’appel à la liberté des
Hongrois.

Vous souvenez-vous de l’été 1954 où l’Indochine nous rend des fantômes
hagards, exsangues, décharnés qui, pour nous rejoindre, doivent enjamber les
milliers de tombes des leurs assassinés dans les camps de "ré-éducation" par
les commissaires politiques vietminh et français de vos
amis... au motif de ce que vous appelez alors une guerre injuste.
Et les grèves de Berlin-Est et de Postdam qui laissent sur le pavé trois cents
ouvriers hachés à la mitrailleuse des chars T 34 pour avoir osé demander une
augmentation de salaire  ?
Oseriez-vous évoquer la mascarade des procès staliniens d’Europe Centrale
(Lazlo Rajk en Hongrie, Mazaryck et Benes à Prague), alors qu’au même
moment plus de trois mille soldats de l’ONU, essentiellement
américains, prisonniers des Nord-Coréens, disparaissent dans les camps sans
avoir jamais laissé de traces ? Et les goulags en Sibérie devenus
l’interminable cimetière de millions de prévenus politiques ? Et les purges de
Staline où, les maires étaient tenus de fournir un pourcentage de leurs
concitoyens à fusiller ; comme nous, vous avez lu ces pauvres listes de
victimes expiatoires offertes à un holocauste idéologique. Ne nous dites
pas que vous ne le saviez pas !

Vous nous trouvez ringards de remonter ainsi dans le temps. Alors
revenons à l’Algérie et dites-nous ce que sont devenus nos
harkis, ces braves volontaires qui avaient cru en la France et
qui furent ébouillantés, empalés, déchiquetés.

Dîtes-nous ce que sont devenus les 2993 (chiffre officiel) Européens
disparus sur leur terre algérienne entre 1954 et 1963 et dont les familles
resteront à jamais sans nouvelle.

Et 1968 ? Vous souvenez de cette année où vous jouez facilement aux "héros"
dans les rues de Paris pendant qu’en Tchécoslovaquie les chars russes écrasent
le printemps de Prague et qu’en Chine la révolution culturelle élimine par
centaines de milliers les "affreux bourgeois".

Faut-il évoquer ce 30 avril 1975 qui voit le départ du Vietnam du
dernier Américain,
ce qui fait titrer à l’un de vos journaux préférés
"Saïgon libéré". Quelle libération, dites-nous ! En avez-vous parlé aux
boat people ? Vous auriez eu du mal, la plupart d’entre eux ayant disparu en
mer de Chine dans leur fuite éperdue vers la liberté pour échapper au
communisme.

La même année, vous avez indécemment applaudi à l’entrée des Khmers rouges
dans Phnom Penh. Quatre ans plus tard, on ne vous a pas tellement
entendus, lorsque le voile s’est levé sur une des pires abominations de
l’humanité : un habitant sur six massacré parce qu’il savait lire, écrire et
compter un peu plus que les autres.

Il est facile dans l’absolu de condamner la torture, cette "souffrance
physique que l’on fait subir à quelqu’un" (Larousse). Qui ne le ferait
pas ? Seulement il se trouve que la guerre ne se fait jamais en théorie
et dans l’absolu ; elle est contingente, par essence ; les décisions et les
actions qu’elle génère ont toujours des circonstances particulières, sans cesse
renouvelées.

J’étais lieutenant au 3° R.P.C. du colonel Bigeard. Ce
n’est pas de gaieté de cœur que nous quittions le djebel pour venir à Alger
suppléer une police défaillante.

Qui nous lançait dans cette galère ?

Le général Massu dites-vous ? Que je sache, il ne s’est pas
approprié les pleins pouvoirs de police. Un ministre les lui a donnés, le même,
sans doute, qui avait suggéré l’engagement des forces armées dans les
opérations de maintien de l’ordre, avant le rappel de nos réservistes en mai
1956 et le maintien pendant trente mois sous les drapeaux de ce brave
contingent de la classe 54/2/b.

Cet été 1957, l’ambiance à Alger est éprouvante. Deux bombes viennent
d’exploser, l’une en centre ville au bar-restaurant le Coq Hardi et l’autre sur
la corniche, au Casino, déchiquetant des dizaines de jeunes pieds-noirs. Une
psychose de terreur frappe les Algérois. Où et quand explosera la prochaine
bombe ? Angoisse collective.

Par chance, une compagnie voisine met la main sur un suspect qui avoue
appartenir au réseau des poseurs de bombes et révèle que le
stock en réserve comprend 52 engins dont quatre viennent d’être posés quelque
part dans la ville et activés. Puis-je en vouloir à mes camarades d’avoir
bousculé cet assassin afin d’en obtenir des aveux précis ? Trois bombes ont pu
être désamorcées, la quatrième explose au moment de l’arrivée des parachutistes
tuant un caporal. Les 48 autres engins de mort peuvent être récupérés, ce qui
donne l’occasion au ministre de féliciter notre chef de corps, le colonel
Bigeard.

Comme dit le père Cordier " il est des cas où le mal est nécessaire dès lors
qu’il évite le pire". Combien d’innocents les 51 bombes restantes
auraient-elles tués ?

Personne n’a le droit de demander à ces soldats de se repentir pour avoir
accompli une action salutaire, même si dans l’absolu elle était
condamnable.

Personne, en tout cas pas vous, les communistes. Vous êtes disqualifiés
depuis 1917, date de création de la Tcheka, la sinistre police politique de
Lénine qui, de façon industrielle, torturait des gens, non pas parce qu’ils
posaient des bombes, mais parce qu’ils ne pensaient pas comme eux.

L’un de vos inspirateurs, Jacques Duclos, pas très grand
par la taille ni par l’esprit mais immense par la haine, a dit en 1947 : "Notre
devoir est de combattre l’Armée française partout où elle se bat". Il a
tenu parole.

Et vous, aujourd’hui, vous déterrez la hache de guerre !
Nous en prenons acte !

J’ai pris, pour vous écrire, la tâche de président des Anciens du 8ième
R.P.I.Ma dont 395 des leurs ne sont pas revenus des geôles communistes du
Tonkin où vos « coreligionnaires » les avaient laissé mourir de faim et de manque
de soins. La plupart de ces jeunes Français n’avaient pas vingt ans.

Veuillez agréer, Monsieur le Sénateur, l’assurance des sentiments qui
vous sont dus. Ceux du mépris.

Général F.CANN, Président de l'Amicale des Anciens du 8ème et du
7ème.<br />
à Monsieur Fischer, sénateur des Bouches du Rhône

<a href="http://www.institutpourlajustice.com/" target="_blank"><br /></a>


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* * *

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Voir en ligne : http://infos.fncv.com/post/2012/11/...