Ils doivent être condamnés pour complicité d’assassinats, ces psychiatres et ces juges qui ordonnent de rendre leur liberté, ou de ne pas incarcérer, des récidivistes, des meurtriers, des fous, soit pour erreur de procédure, soit parce qu’ils estiment qu’ils ne sont pas dangereux pour la société.

Leur responsabilité doit être engagée et sanctionnée, ils doivent payer le prix de leurs erreurs qui a coûté la vie à des innocents.

*Mélodie Massé, 23 ans, élève infirmière résident à Ustaritz (64), vient d’être la victime d’un SDF de 38 ans, Cédric Bernarsconi.

Elle a été bâillonnée, pieds et poings liés, dévêtue, violée et assassinée.

Mélodie était enceinte, il s’agit donc d’un double meurtre.

Ce « monstre » était rentré dans l’appartement pour voler. Quand il a vu la jeune femme il a eu l’envie de la violer, puis de la tuer et, pendant qu’elle agonisait, il s’est préparé un café et bu un whisky.

Localisé à Boucau, il a été interpellé puis arrêté.

Selon les gendarmes, il est parfaitement conscient des crimes qu’il a commis, il s’exprime très correctement.

Le maire d’Anglet (Pyrénées Atlantiques), lieu de stationnement habituel de Cédric Bernarsconi, avait demandé, l’hiver dernier, son internement d’office pour de « graves troubles psychiatriques », car il agressait dans la rue et faisait peur à tout le monde. Plusieurs plaintes avaient été déposées.

Bernarsconi avait déjà été interné trois années dans un hôpital psychiatrique, puis condamné, en août dernier, à 3 mois avec sursis pour vols et dégradations.

Le psychiatre qui a refusé son internement n’est-il pas complice de l’assassinat de Mélodie Massé ?

Comme sont complices les magistrats des crimes commis par les « monstres » qu’ils libèrent :

**Sofiane Rasmouk, emprisonné en 2011 pour agressions sexuelles. Remis en semi-liberté le 7 août 2013 il violait et massacrait deux jeunes femmes.

**Kodjour Ben Hodor, détenu pour deux homicides à Pantin. Remis en liberté parce que le juge d’instruction avait trop tardé à renouveler sa prolongation de détention.

Est-ce que ces magistrats ont été sanctionnés ?

Le 14 décembre 2016, le médecin psychiatre Lakhraj Gujadhur a été condamné à 18 mois avec sursis par le Tribunal de Grenoble, pour « homicide involontaire » parce qu’il avait estimé, en 2008, que son patient, atteint de psychose délirante chronique, et déjà auteur d’une agression à arme blanche, pouvait se promener en toute liberté et sans surveillance dans le parc du centre hospitalier.

Son patient s’est enfui, a acheté un couteau et assassiné un jeune étudiant de 26 ans, Luc Meunier.

18 mois de prison avec sursis, est-ce suffisant ? Qu’en pensent les parents de Luc ?

**Il y a quelques années, à Marseille, un autre jeune étudiant avait été saigné comme un mouton par Ali Hamadou. Est-ce que le « psy », qui avait estimé qu’Ali n’était pas dangereux, a été poursuivi pour « complicité de meurtre » ?

Je pourrais prolonger cette liste sur plusieurs pages.

Il est inadmissible, aussi bien pour les proches des victimes que pour l’ensemble des citoyens, qu’un tueur, ou un fou, se trouve en liberté grâce à la complicité d’un magistrat ou d’un psychiatre.

L’assassin, le fou, ne doit pas être libre. Le premier doit exécuter sa peine jusqu’au bout et le second mis hors d’état de nuire.

(Lire l’excellent article de Philippe Bilger sur « Bd Voltaire »).

Le premier devoir des magistrats et des psychiatres n’est-il pas de protéger la « veuve et l’orphelin », donc l’innocent ?

S’ils manquent à « leur devoir » ils doivent « payer »