« La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf » (Jean de La Fontaine)
L’Iran s’imagine être une grande nation militaire, grâce à ses défilés médiatisés et télévisés, et ses quelques lancements de missiles (à l’image de la Corée du Nord) mais elle n’est équipée que d’armes et de matériels obsolètes.
L’Iran n’existe militairement que par le soutien de la Russie et de la Turquie, qui paraissent la protéger.
Mais que l’Iran ne se berce pas d’illusions, Poutine ne le soutiendra que jusqu’à un certain point. Il n’ira pas plus loin dans l’escalade si cela devient trop dangereux et risque de porter ombrage à son pays. Pour Vladimir Poutine, la Russie passe avant l’Iran.
Reste Erdogan, mais son pays lui pose bien des soucis et les Kurdes également, il n’ira jamais jusqu’à une confrontation généralisée, notamment contre d’autres pays arabes.
L’Ayatollah Khamenei donne l’impression de « rouler des mécaniques » en envoyant quelques centaines de missiles, les seules armes efficaces qu’il possède, sur Israël et ses neuf millions d’habitants (y compris des Arabes). Des centaines de missiles pour un résultat, fort heureusement, inexistant (1 mort).
Certains Iraniens s’imaginent que leur pays fait peur. L’Iran est un leurre et c’est parce qu’il est faible militairement qu’il veut se doter de l’arme nucléaire et cela dans l’objectif de réellement « faire peur » et, effectivement, l’Iran fera peur si demain il possède cette arme nucléaire car « Ils » sont assez fous pour l’utiliser sachant qu’ils seront détruits totalement.
L’Iran sait qu’Israël peut les « frapper » sur des cibles repérées, répertoriées. L’exécution toute récente de Nasrallah en apporte la preuve et ce jour-là, même l’ayatollah aurait pu disparaître.
Une réplique, venue directement de son ennemie jurée, l’Arabie Saoudite, ne s’est pas faite attendre : « Si l’Iran persiste dans son objectif militaire et nucléaire, l’Arabie Saoudite se dotera également de cette arme de dissuasion ».
L’Iran est ainsi prévenu.
La grande majorité du peuple iranien ne veut plus de la dictature islamique qui le maintient enchaîné par la violence des « Gardiens de la révolution ». C’est notre devoir, celui des nations démocratiques (où qui prétendent l’être !), d’aider ce peuple par tous les moyens à se débarrasser de « ses » chaînes. Des milliers sont morts lors des précédents affrontements et des milliers seront encore sacrifiés avant de retrouver une certaine liberté.
Quant à son affrontement contre Israël, l’Iran devrait y réfléchir à deux fois : une nation militaire infiniment plus puissante que l’Iran et qui tenait tête aux USA, le Japon, s’est éteinte en trois journées : entre le 6 et le 9 août 1945 et plus de 300.000 morts à Nagasaki et Hiroshima, (avec des bombes atomiques cent fois moins puissantes) puis elle a sombré dans l’oubli durant plus d’une décennie.
C’est cependant le destin qui attend l’Iran à cause de la folie inconsciente des « Ayatollahs » : disparaître mais bien plus longtemps qu’une décennie.
Il faut sauver son peuple, avant qu’il ne disparaisse totalement, et c’est l’heure d’intervenir « avant qu’il ne soit trop tard ».