Le Scandale du Monument aux Morts d’Alger, « Le PAVOIS »

Cette sculpture monumentale et inestimable, signée en 1928 d’un des plus grands sculpteurs du Siècle, le Français Paul Landowski (1875-1961), auteur du Christ rédempteur, qui surplombe la baie de Rio, a été abandonnée en 1962 aux tueurs du FLN et de l’ALN par la France gaulliste en même temps que les Départements Français d’Algérie.

Peu après l’indépendance, les nouveaux maîtres de cette terre meurtrie se sont empressés d’effacer les 10 000 (DIX MILLE) noms des Français d’Algérie toutes races confondues, tombés ensemble au champ d’Honneur, qui étaient gravés dans le marbre et ce, sans que la France n’émette la moindre protestation.

Comment peut-on accepter encore aujourd’hui que ce Monument exceptionnel, construit en l’honneur de tous les Français d’Algérie, Pieds-Noirs et Musulmans morts pendant la Première Guerre mondiale, soit recouverte, depuis 1978, d’une gangue de béton .
Cet hideux coffrage, a été misérablement mis en place par le FLN pour masquer deux cavaliers, un Français et un Spahi portant à bout de bras la dépouille d’un soldat inconnu ainsi que les frises évoquant les deux peuples dans des scènes de guerre ou de la vie quotidienne en Algérie Française (Deux femmes, deux vieillards, l’Européen et l’Arabe s’appuyant l’un sur l’autre et pleurant leurs enfants morts pour la France).

Ce symbole de la fraternité qui existait en Algérie jusqu’en 1962 et scellée par le sang versé sur les champs de bataille durant la Grande Guerre, ne peut continuer à subir les graves outrages et dégradations que les autorités FLN lui ont imposés et doit être transféré en France dans l’urgence absolue comme l’ont été bon nombre de Monuments aux Morts des villes et villages de l’ancienne Province française d’Algérie.

Jean-Louis Martinez

Voir les deux photos du Monument aux Morts et de la montre florale prises en 1962 et après 1962.