Le 20 octobre 2017, le nommé Benhadj est interpellé pour conduite sous l’état de stupéfiant. Dans son véhicule on découvre 9 kilos de feuilles de cannabis. Pas d’incarcération !

Le 30 octobre, dix jours plus tard, il blesse d’un coup de hache l’ex-mari de la belle-mère de son épouse. Quelques jours d’incapacité. Plainte pour agression est déposée.

Benhadj est placé sous contrôle judiciaire, mais laissé en liberté, dans l’attente d’un procès en correctionnel.

Son épouse, Clarisse, dont il vit séparé en attente d’un jugement de divorce, se réfugie chez sa belle-mère, Marilyn Rittano, à Claviers (Var) par peur de Benhadj !

Samedi 4 novembre, Marilyn Rittano, la belle-mère de Clarisse, est assassinée par 3 coups de feu tirés dans son dos.

Selon la gendarmerie « Le meurtrier n’était pas connu jusque-là pour des comportements violents ».

Ai-je bien lu ? Tout de même depuis une quinzaine de jours il était parfaitement connu, non ?

Détention de 9 kilos de cannabis (c’est vrai qu’il sera bientôt légal d’en détenir et d’en consommer), attaque à la hache contre l’ex-mari de la belle-mère de son épouse ! Cette dernière agression ne valait-elle pas l’incarcération de Benhadj ?

Marilyn Rittano, une belle femme, pleine de vie, toujours souriante, gentille, serviable, serait toujours vivante et appréciée à Claviers, dans ce village tranquille du Var, si la justice s’était montrée plus efficace, moins laxiste !

Benhadj s’est suicidé, il est décédé hier à l’hôpital Sainte-Anne de Toulon, n’en parlons plus.

Pour la justice c’est une « affaire classée », mais pour Clarisse, qui a découvert cette scène macabre, pour la famille, pour le village, cette affaire est-elle classée ?

Combien de morts innocentes auraient pu être évitées, pourraient encore être évitées, si la justice ne laissait pas en liberté, ou ne relâchait pas, des meurtriers, des récidivistes, des « déséquilibrés », des malades mentaux, des délinquants radicalisés en prison, etc. ?

La justice est là pour nous protéger, pour protéger la société, et non pas pour protéger ceux qui agressent, qui cassent, qui pillent, qui contrôlent des quartiers et y interdisent les accès, qui brûlent des voitures, qui viols, qui assassinent.

« Peu nous Chaut » qu’ils soient emprisonnés durant de longues années, et même à vie, quelques soient les conditions de leur incarcération.

La prison n’est pas faite pour les « dorloter », ni leur offrir des conditions de vie quelquefois meilleures que celles dont ils bénéficieraient en liberté !

Et même que, dans certains cas, ils soient « exécutés » afin qu’ils ne puissent ni récidiver ni être des « dangers » pour la société !

Le rôle de la justice n’est-il pas, avant tout, de nous préserver des « prédateurs » ?