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Le réveil de la colère française, ultime espoir d’une renaissance

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.
Article publié le 2 décembre 23

Qui, pour réparer la France brisée ? Certainement pas ceux qui, le 12 novembre, ouvraient la marche parisienne « Pour la République, contre l’antisémitisme ». Pour identifier les responsables du chaos français, il suffit de regarder la photo de la tête du cortège : ces visages connus, massés derrière la banderole, viennent de la gauche et de la droite. Ils affichent la même mine inquiète. Ils chanteront à plusieurs reprises La Marseillaise en s’applaudissant, comme ces enfants qui se rassurent dans le noir en faisant du bruit. Mais comment ne pas voir une palanquée d’incendiaires chez ces pompiers qui sonnent l’alarme ? Les « élites » protestent contre la haine anti-juive. Mais elle est produite par une société diversitaire dont elles ne cessent de chanter les vertus. Les Français trahis ont été bien aimables, ce jour-là, de répondre malgré tout, pour plus de 100.000 d’entre eux à Paris, à ce défilé nécessaire organisé par les présidents de l’Assemblée et du Sénat. Toutefois, ces deux-là sont-ils seulement conscients d’avoir été politiquement complices du désastre ? La flambée raciale qui, en France, a accompagné le carnage satanique du Hamas contre des civils israéliens, a révélé l’état de déchirement de la nation, proche de la rupture. Deux France irréconciliables s’affrontent déjà au grand jour : la France française et la France islamisée. En refusant de se joindre à la marche, la Grande mosquée de Paris en tête, la nouvelle France a acté un séparatisme. Le divorce peut-il être conjuré ? Le réveil de la colère française reste l’ultime espoir.

La pire des réponses à la nation coupée en deux a été apportée par le chef de l’Etat. Lui aussi est un obstacle à une renaissance française. Car si un rebond reste possible, ce ne peut être en suivant les mêmes déboussolés. En choisissant, au prétexte de défendre l’unité nationale, de ne pas se joindre à la marche contre l’antisémitisme, Emmanuel Macron a privilégié le camp de l’adversaire : celui des minorités victimaires instrumentalisées par l’islam conquérant et judéophobe. Il veut « faire France », mais il la défait. Il a expliqué ainsi son absence : « La place d’un président de la République n’est pas d’aller à une marche (…). Protéger les Français de confession juive, ce n’est pas mettre au pilori ceux de confession musulmane ». Or ce parallèle dénature la réalité : les actes anti-musulmans sont infiniment moins nombreux que les actes anti-juifs et anti-chrétiens. Surtout, le raisonnement de Macron, conseillé dit-on par l’humoriste Yassine Belattar, est semblable à celui des Frères musulmans. Ces derniers cherchent à établir une fausse équivalence entre l’antisémitisme et l’islamophobie et à interdire ainsi de nommer l’antisémitisme musulman. Le président suggère, en somme, qu’il pourrait aussi bien comprendre une manifestation contre l’islamophobie. Celle du 10 novembre 2019 rassembla, sous des « Allah Akbar ! », les islamistes et l’extrême gauche perdue. Les islamo-gauchistes étaient évidemment absents ce 12 novembre.

Voir en ligne : https://blogrioufol.com/le-reveil-d...