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Le FLN s’est baigné dans le sang des Européens et des Algériens depuis 1954, et il n’a jamais cessé !

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

28 Mai 1957, les 374 habitants de Melouza, au nord-ouest de M’Sila, sur les Hauts plateaux à la frontière de la Kabylie et du Constantinois, en Algérie, vaquent à leurs occupations habituelles, sortir les moutons, creuser la terre sèche pour y planter quelques graines, préparer le couscous au beurre rance de ce midi, etc. en espérant qu’ils n’auront pas à subir une nouvelle attaque du FLN, ils en ont repoussé deux ce dernier mois.

Depuis le début des évènements, en 1954, tout le village soutient le MNA (Mouvement indépendantiste, rival du FLN, fondé par Messali Hadj). La majorité de ces musulmans, les Beni-Illemane, sont « arabophones » et supporte mal les exigences des maquisards Kabyles, qui ont dû se replier à plusieurs reprises, ce qui met en rage Si Abdelkader, responsable du FLN local, qui a perdu plusieurs de ses fellaghas.

Responsable du groupe armé de Melouza, Mohammed Bellounis a négocié récemment avec les forces françaises, notamment avec le capitaine Combette, un soutien militaire afin que ses hommes soient intégrés et armés par l’armée française.

L’Etat-major du FLN ne peut accepter cette décision, c’est une trahison.

Il faut se souvenir que cette guerre interne, entre indépendantiste du FLN et du MNA a fait plus de 10.000 victimes entre 1956 et 1962, dont 3957 tués rien qu’en France métropolitaine.

Sur ordre, le chef de la Wilaya III (Kabylie), le colonel Saïd Mohammedi, décide de faire un exemple en employant les grands moyens. Il ordonne au capitaine Ouddak « d’exterminer cette vermine ».

C’est ainsi donc que, ce 28 mai 1957, 350 « djounouds » très bien armés, commandés par le lieutenant El Barriki, pénètrent dans le village, incendient les gourbis, font sortir tous les hommes et les garçons de plus de 15 ans, les rassemblent et les dirigent vers le village tout proche de Mechta-Kasbah.

Là, sur la place du village, le massacre commence : ils taillent en pièces les prisonniers, au fusil, au couteau, à coups de pioches et ceux qui tentent de s’enfuir sont abattus à la mitraillette.

En moins d’une heure tout est terminé, il n’y a plus de survivants.

Dorénavant les Arabes de Bellounis engagé dans l’armée française savent quel sera leur sort. Ils sont considérés comme des traîtres.

Quand l’armée française arrive sur les lieux, le 30 mai au petit matin, une effroyable puanteur, une odeur lourde, chaude et fade, flotte dans l’atmosphère, les corps des 315 cadavres déjà en décomposition à cause de la chaleur, du sang séché sur le sol et sur les murs.

Les musulmanes prisent de folie, se déchirent le visage avec leurs ongles en hurlant. Elles glissent sur les flaques de sang gluant, retournent les cadavres mutilés pour retrouver un fils, un mari, un père, un frère. Ce n’était plus qu’un hurlement effrayant.

Les hélicoptères évacuent les rares blessés qui ont échappé à cette folie meurtrière.

Le sang partout, en mares, en plaques, en traînées. Les visages détruits gardant l’empreinte de la terreur indicible.

La hiérarchie fera redescendre la responsabilité de cet horrible massacre, de l’Etat-Major du FLN jusqu’au sous-lieutenant Abdelkader Sahnoun, qui n’a fait qu’obéir aux ordres « exterminer cette vermine » en passant par le colonel Saïd Mohammedi, le capitaine Ouddak et le lieutenant El Barriki.

Un tract distribué aux Algériens par le MNA : « Peuple algérien ne te méprends pas, le FLN prétend lutter pour toi mais ses partisans ne sont que des voleurs et des meurtriers sanglants. Ce crime a été commis par des fauves, assassins du FLN. »

Melouza n’a pas fait oublier l’autre massacre, celui d’El Halia, le 20 août 1955 : 71 européens et 52 musulmans abattus, mutilés, femmes violées, bébés écrasés contre les murs, ni la tuerie du petit port d’Honaïne (l’un des plus vieux ports de l’Algérie, dans la wilaya de Tlemcen : 22 musulmans (12 hommes, 8 femmes et 2 enfants) égorgés, mutilés.

Cette liste pourrait se poursuive sur des pages et des pages, jusqu’au 5 juillet 1962 à Oran, qui sera l’apothéose de la barbarie des Algériens « fêtant » l’indépendance « offerte » par la France.

Le FLN a poursuivi ses pillages et ses massacres bien après l’indépendance…et ce n’est pas fini !

Et pendant ce temps-là, à Marseille (ville paraît-il française mais l’on peut en douter !) une école change de nom, elle remplace celui d’un « héros » de notre histoire, le Maréchal Bugeaud qui a conquis l’Algérie par celui d’un tirailleur qui, nous l’apprenons « a participé à la libération de la France avec l’armée d’Afrique je suppose tout de même ! ».

Bugeaud serait, selon un bon nombre de nos élites françaises qui estiment que l’on gagne des guerres sans massacrer les ennemis (Apathie, Stora, Blanchard, Dray et bien d’autres) un sauvage sanguinaire. Ce que nous venons de lire sur le FLN prouve que les ennemis de Bugeaud n’étaient pas des « anges de bonté », n’est-ce pas !

Avez-vous fait part de tous ces « détails », Benjamin Stora, dans votre rapport pour une « réconciliation mémorielle » présenté au président Macron ? Demandez-vous aux Algériens, dans ce rapport, qu’ils se repentent pour ces crimes contre l’humanité, pour cette barbarie, pour ce sang dans lequel ils se sont baignés depuis 1954 ?

Voir en ligne : http://magoturf.over-blog.com/2021/...