J’avoue ne pas très bien comprendre le problème, apparemment difficile à résoudre par notre ministre de l’Intérieur, sur la difficulté de se débarrasser des OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français). La justice les condamne, ils ont 30 jours pour quitter le territoire français. À l’issue de ces 30 jours ils devraient être expulsés mais cela ne peut se faire « car les pays dont ils sont originaires refusent de délivrer les “laissez-passer consulaires” nécessaires à leur rapatriement ».
Voici donc le problème ainsi posé : quelles pourraient être les solutions ? Impossible de les diriger vers les 25 Centres de Rétention Administrative, déjà existants, car les places sont très insuffisantes et, apparemment, il semble difficile d’en construire de nouveaux. Donc ces OQTF qui, rappelons-le, sont des récidivistes avec casier judiciaire, sont laissés en totale liberté et peuvent poursuivre leurs agressions, vols, viols, crimes, etc. Et comme les prisons sont surchargées « on tourne en rond », n’est-ce pas messieurs les juges !
Ces mêmes problèmes ont existé dans un récent passé. Au 19e siècle (1854) les prisons étaient également surchargées et les bagnes de Toulon, Brest et Rochefort pleins à craquer. La solution a été trouvée : création du bagne de Cayenne, à Saint-Laurent du Maroni, et cela a bien fonctionné jusqu’en 1945 où, par soi-disant humanisme (comme toujours), les criminels sont revenus sur le territoire français (et, parmi eux, peut-être même un « innocent » Seznec).
Pourquoi ce qui a pu se faire au 19e siècle ne pourrait-il pas se reproduire de nos jours ? Des pays ne veulent pas récupérer leurs délinquants qui sévissent en France métropolitaine et, pour des raisons de bonne entente diplomatique, on ne peut pas, apparemment, les obliger à délivrer les LPC (surtout s’il s’agit de l’Algérie qui bénéficie d’un traité international qui nous oblige à les « accepter » et à subir leur « haine »).
Ne sommes-nous pas la 2e puissance maritime du monde ? Nous avons donc la possibilité de créer des Centres de Rétention Administrative loin de la « Métropole », par exemple reconstruire des locaux à Cayenne ou en créer de nouveaux dans des îles, par exemple les « Kerguelen » ou quelque part dans les terres australes ?
Mais, allez-vous me dire, ces Centres seront très vite pleins, vu le nombre toujours croissant d’OQTF… Que nenni ! Je suis certain que dans les 30 jours qui leurs sont offerts pour quitter notre territoire, la très grande majorité de ces OQTF auront choisi de partir « par tous les moyens » vers leurs pays d’origine, ou un pays « ami » et cela afin d’éviter d’être expulsés « vers ces nouveaux centres ».
J’aimerais que l’on m’explique pourquoi cela ne pourrait pas se faire, car cela ne se fera pas, soyez-en certains !
Nos humanistes de pacotilles, les écolos, socialos et LFI (La France Indigne) peuvent laisser leurs mouchoirs dans les poches : ils conserveront sur « notre territoire » les 60.000 OQTF, ainsi que cette « minorité » de migrants clandestins qui, quotidiennement, viennent s’ajouter à cette liste déjà bien trop longue.