La peine de mort a été supprimée pour les assassins mais pas pour les victimes !
14 Juin 2023
Tous nos amis de « Riposte Laïque » savent que depuis des années je réclame la reconstruction des « Bagnes » en Guyane et Saint-Laurent du Maroni, afin d’y reléguer tous les étrangers et les Français condamnés pour crimes et récidivistes « afin qu’ils ne menacent plus la population métropolitaine » puisque, grâce à un soi-disant humanisme, la peine de mort a été supprimée…pour les assassins mais pas pour les victimes !
« Rien ne vaut une vie, mais une vie ne vaut rien » (André Malraux)
Il me semble utile de rappeler les raisons qui ont incité les gouvernements de l’époque à « fonder » les bagnes de Guyane :
*La concentration de plusieurs milliers de forçats dans quelques bagnes sur le territoire français était jugée dangereuse et très coûteuse pour l’Etat »
N’est-ce pas très exactement le cas actuellement alors qu’environ 75.000 individus s’entassent dans nos prisons et, qu’apparemment, la construction des 15.000 places de prison, promise des puis des années, s’avèrent difficile à réaliser ?
Donc, en 1854, une loi sur la « transplantation » organise la peine des Travaux Forcés à accomplir hors du territoire métropolitain et conçue pour ne jamais permettre le retour des condamnés dans la mère-patrie.
Le bagne de l’Ile de Ré et le port de Saint-Nazaire sont le point de départ vers les bagnes de Guyane. Entre les deux guerres, les navires « Loire » et « La Martinière » (ce dernier assurant également le départ des bagnards du port d’Alger (Algérie Française).
Deux fois par an entre 600 et 700 bagnards étaient transférés et, sur place, ils étaient soumis à de pénibles travaux quotidiens qui n’avaient rien de commun, n’en doutez pas, avec les manifestations sympathiques organisées pour les prisonniers de certaines de nos prisons actuellement en France.
Etaient dirigés vers ces bagnes de Guyane :
Les Transportés : délinquants et criminels condamnés à une peine de 5 ans minimum par les Cours d’Assises. A leur libération ils devaient passer dans la colonie un temps au moins égal à celui de leur peine. Si cette peine était égale ou supérieure à 8 ans, l’assignation à résidence en Guyane était définitive.
Les Relégués : Les multirécidivistes étaient condamnés à l’exil à perpétuité.
La Guyane comptait une vingtaine de bagnes et pénitenciers, dont le principal Saint-Laurent du Maroni.
Ces bagnes seront supprimés en 1945 mais les derniers prisonniers ne seront libérés qu’en 1953.
De 1854 à 1953 plus de 100.000 condamnés furent dirigés vers ces bagnes (et ne furent plus un danger pour les citoyens et citoyennes de France. Combien de vies ont été sauvées grâce à cette « relégation » !).
Si une nouvelle loi permettait de diriger vers ces « nouveaux bagnes » ne seraient-ce que les condamnés à 30 années, ou à perpétuité, pour crimes par les Cours d’Assises ainsi que les multirécidivistes, cela protégerait non seulement les vies de nombreuses victimes innocentes mais libèrerait également plus de 20.000 places dans nos prisons.
Nous serions « débarrassés » à vie de certains « monstres » qui ne méritent pas de vivre.
La peine de mort a été supprimée pour les assassins mais pas pour les victimes !