Qu’on arrête de nous faire peur, de nous enquiquiner, de nous barber, avec le climat, le réchauffement climatique, les émissions de CO2, la fonte des glaciers, l’augmentation du niveau des mers, les tornades, les inondations, et j’en oublie.

En un mot comme en cent de cette écologie planétaire qui serait en grand danger.

Chaque année des records sont battus, des records qui dataient de 50 ou 100 ans et qui avaient battu, eux, d’autres records encore plus vieux.

A les entendre, tous ces oiseaux de malheur, en 2050 peut-être pas, mais en 2100 la Terre sera foutu, à cause de tout ce que je viens d’annoncer.

Alors il leur faut des milliers de milliards pour tenter, je dis bien tenter, car 80% de la planète se fout de l’écologie et des écologistes, et poursuit et poursuivra, demain comme hier, la même façon de vivre en polluant à qui mieux mieux.

En 1950 chaque famille jetait 200 kilos d’ordures par an, en 2017, 600 kilos.

En 1950 on produisait un millier de tonnes de plastique par an, en 2017, 450 millions. Et sur ces 450 millions 10% sont recyclés, 20% incinérés et 70% rejetés dans la nature pour des siècles et des siècles.

En 1950 le tri sélectif n’existait pas, aujourd’hui il existe mais les 9/10e de la planète s’en moquent.

Et tout ça pourquoi ? Pour nous masquer la triste réalité.

Oui, notre planète est foutue mais rien à voir avec l’écologie. Elle est foutue pour cause de démographie galopante.

Galopante oui, mais pas générale, galopante pour 60% de la planète Terre mais stagnante et en grande diminution pour les autres 40%.

Je ne vais pas vous abreuver de chiffres et encore de chiffres mais seulement de quelques-uns qui prouvent mon analyse, et je ne suis ni le premier ni le dernier à la faire.

Selon l’ONU (Organisation des Nations Unies, paraît-il !), le 1er juillet 2017 sur la Terre vivaient, si l’on peut dire, 7,55 milliards d’êtres humains, si l’on peut dire encore !

En 2011 il y en avait que 7 milliards.

En 2000, 6,1 milliards.

En 1950, 2,5 milliards.

En 1900 seulement entre 1,55 et 1,76 milliards

Et en 1700 environ de 600 à 680 millions.

Il paraîtrait, selon les experts, que cette progression tendrait à se ralentir à cause d’une baisse mondiale de la fécondité !

C’est totalement faux et illusoire car cette baisse ne concerne qu’une partie de la planète : l’Occident, l’Amérique du Nord, l’Asie de l’Est et se stabilise en Asie centrale :

Europe la fécondité est passée de 21,7 en 1950 à 9,8 en 2017.

En Amérique du Nord de 6,8 en 1950 à 4,8 en 2017

En Asie de l’Est de 26,7 en 1950 à 21,8 en 2017

Elle s’est stabilisée en Asie centrale autour de 0,9

Mais durant cette même période le taux de fécondité a explosé dans d’autres parties de la planète :

Afrique de 9% en 1950 à 16,6% en 2017 (Afrique du Nord de 1,9 à 3,1 – Afrique sub-Saharienne de 7,1 à 13,5)

Amérique Latine et Caraïbes de 6,7 en 1950 à 8,6 en 2017.

Asie de l’Ouest de 2,0 à 3,5

Asie du Sud de 19,5 à 24,8.

Asie du Sud-Est de 6,5 à 8,6.

Non seulement la population de notre planète ne ralenti pas mais elle progresse de 250.000 naissances chaque jour (différentiel entre les 400.000 naissances environ et les 150.000 décès, toujours environ), soit 400 millions de plus tous les 5 ans.

(Je vous conseille de vous référer au site « Worldometers » qui chiffre à la seconde les naissances, les décès et le différentiel, vous allez être abasourdi !)

Et cette population vit de plus en plus en milieu urbain : 60% en 2017 contre 30% seulement en 1900

Au cours du XXe siècle la population de la planète est passée de 1,65 à 6 milliards d’habitants.

En 1970 cette population était la moitié de celle d’aujourd’hui.

Il n’est pas facile de se projeter dans un proche avenir, cela dépend de tant d’évènements (épidémies mondiales, catastrophes mondiales, guerres mondiales, sans entrer dans la science- fiction car alors on n’en sortirait plus).

Cependant, et toujours selon les projections chiffrées de l’ONU, la population mondiale pourrait être en 2050 :

En variante moyenne de 9.771.823 milliards habitants.

En variante haute de 10.849.107 milliards d’habitants.

Et en 2100 : 11.184.328 ou 16.521.245

A UN habitant près, bien sûr !

La croissance de fécondité africaine est de 2,50%, celle de l’Europe de 0,08%, des USA de 0,88% et de tous les autres continents stagnante entre 1,03 et 1,42%.

Sur le plan de la religion, toujours selon l’ONU, il y aurait 2.173.180 milliards de chrétiens, tout confondu, sur Terre et 1.598.510 milliards de musulmans (environ 90% de sunnites et 10% de chiites).

Compte-tenu de l’évolution planétaire, en 2100 ces chiffres seront inversés : la planète Terre sera en majorité de religion musulmane !

J’ai fait cette courte analyse sur un mode légèrement humoristique mais il ne faut pas se leurrer, le danger vient de là et pas de l’écologie dont on nous menace depuis des décennies.

On pourrait se passer du nucléaire et avoir l’électricité gratuite pour la terre entière, mais ça intéresse qui ?

On pourrait se passer du pétrole, mais ça intéresse qui ?

Ces milliers de milliards d’euros investis pour sauver quelques centaines de milliers de vies alors qu’ils pourraient l’être pour en sauver des centaines de millions dans notre monde.

L’on pourrait comparer dans deux colonnes ces investissements en pure perte. Dans l’une les centaines de milliers de morts par la pollution, les petites catastrophes régionales, le réchauffement climatique, le terrorisme, le tabac, l’alcool, les accidents de la route, etc. Dans l’autre les centaines de millions de morts par la famine, le manque d’eau, les épidémies (Sida et autres à venir), les guerres, les cancers, les drogues, les catastrophes planétaires, l’islam, etc.

Alors que faire, me direz-vous ? A part une diminution drastique de la fécondité dans les continents où elle est en forte croissance, l’Afrique par exemple, et l’investissement de ces milliers de milliards d’euros dans des domaines autrement plus importante et actuels que l’écologie ou le réchauffement de la planète, les seules autres solutions sont : (voir plus haut) : épidémies mondiales, catastrophes mondiales, guerres mondiales.

Si vous avez une autre solution, je suis preneur !

(A part, bien sûr, la science-fiction : Mars, la Lune, Jupiter (mais nous l’avons déjà en France) où une autre planète encore inconnu, que nous irons polluer et qui, après quelques siècles, sera confrontée aux mêmes problèmes !)