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La France : une république bananière.

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Cela se passe à Paris, donc pas dans une capitale d’une république bananière, et pourtant c’est à ne pas y croire !

Le 7 décembre 2017, Mohamed, 27 ans, marche tranquillement dans une rue du 2e arrondissement pour rejoindre sa petite amie.

Il est 17 h quand, à l’angle des rues Réaumur et Palestro, un individu se jette sur lui et le poignarde : 18 coups de couteau sur tout le corps.

Secouru par des personnes présentent près du supermarché tout proche, Mohamed est évacué en toute urgence vers l’hôpital le plus proche, où il subira trois lourdes opérations chirurgicales et 85 jours d’hospitalisation.

Interpellé très vite après l’attaque, l’agresseur tient des propos incohérents lors de son interrogatoire et les expertises psychiatriques révèleront que cet individu est extrêmement dangereux, au sens psychiatrique du terme.

Mais, toujours selon les experts, il est curable et réadaptable, donc accessible à une sanction pénale.

Au moment des faits il aurait été atteint d’un trouble psychiatrique ou neuropsychiatrique qui aurait altéré gravement, sans l’abolir, son discernement et entravé le contrôle de ses actes.

Comme je l’ai écrit plus haut « vous n’allez pas le croire » : Cet individu est ressorti entièrement libre de l’hôpital psychiatrique, au mois de juin 2018, sans que personne ne soit informé, même pas le juge d’instruction en charge de cette affaire.

« C’est incompréhensible mais vrai, explique Mohamed, ce n’est pas l’idée que je me faisais de la justice française. Cet homme a tout de même tenté de me tuer et le voilà libre de recommencer sans avoir jamais fait un jour de prison ! »

Mohamed a écrit à la ministre de la justice pour l’alerter sur les risques que représente cette mise en liberté. Il a le sentiment de ne plus être en sécurité car ce « fou » risque de frapper encore.

Nicole Belloubet, la ministre, a répondu à Mohamed, le renvoyant vers la Cour d’Appel de Paris « Il n’appartient pas au ministre de la justice de donner quelque instruction que ce soit au Parquet dans le cadre de dossiers individuels, ni d’interférer dans les procédures judiciaires en raison des principes constitutionnels de séparation des pouvoirs et d’indépendance de l’autorité judiciaire…fermer le ban ! »

En trois phrases, la ministre s’en lave les mains, si ce « fou » tue un prochain jour, au hasard, dans la rue, un passant quelconque, elle s’en fout totalement, ce n’est pas son problème !

Est-ce que les médecins de l’hôpital psychiatrique, responsables de la remise en liberté de cet individu sans même avoir prévenu les magistrats, seront considérés comme complices « de son prochain acte de folie ? »

Voir en ligne : http://magoturf.over-blog.com/2018/...

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