Je m’en vais, je me meurs, je suis pris par le vide
Sur la peau de mon cœur on trouvera des rides
Peut-être pas ailleurs car je reste celui
Que j’ai toujours été pour être enseveli
Peut-être ai-je souffert d’avoir trop fort aimé
Quand mes amours souvent n’ont pas eu de retour
Je me suis épanché quand j’ai crié l’amour
Fallait-il le cacher et se taire éploré ?
Si ce n’est aujourd’hui, ce sera bien demain
Me voilà désormais au bout de mon chemin
Pour peu que je me tourne à regarder la trace
De tous mes pas comptés je vois que tout s’efface
Les rides de mon cœur pèsent à mes pensées
Et je devrai partir sans plus les effacer
Si je l’ai pu un peu pour celles de ma peau
Celles-là resteront jusques à mon tombeau (25/03/2007)