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L’inexorable désertion des militants du PS

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A l’approche du congrès de Poitiers, du 5 au 7 juin prochain, les rangs du parti ont rarement paru aussi clairsemés. La désertion des militants depuis 2012 a laissé des sections locales exsangues et des fédérations affaiblies. Après les défaites électorales aux municipales et aux départementales qui ont privé le parti de nombre d’élus, la base est elle aussi menacée d’effritement.

[(Mais même les démissionnaires les plus remontés ne coupent souvent pas totalement les ponts. « Je ne confonds pas la droite et la gauche, j’irai voter sans état d’âme socialiste sur un deuxième tour, même si c’est Manuel Valls », assure le Mosellan Pierre Bonati. )]

Après les défaites électorales aux municipales et aux départementales qui ont privé le parti de nombre d’élus, la base est elle aussi menacée d’effritement. Sur les 131 000 militants dits « actifs », seulement la moitié était à jour de cotisation en début d’année. Les autres peuvent régulariser le jour du vote, mais le corps électoral apparaît bien restreint par rapport aux 170 000 adhérents du congrès de Toulouse en 2012 ou au pic à 280 000 militants en 2006.

Il y a ceux qui ont claqué la porte, déchiré leur carte, ou envoyé un courrier – parfois vengeur, souvent blasé – à leur fédération. Et puis il y a ceux, plus nombreux, qui se sont effacés, ne donnant plus de nouvelles et désertant les réunions de section. Pierre Bonati appartient à la première catégorie. Ce cadre de la fédération de Moselle, adhérent depuis vingt-sept ans et identifié à la gauche du parti, a accompagné son départ d’une lettre incendiaire adressée à ses dirigeants départementaux. « Il est intolérable (d’autant plus pour une formation politique de gauche) que les propos tenus en campagne soient si fréquemment reniés le lendemain des élections. »

Comme beaucoup de militants, il place le point de rupture au moment de la signature par François Hollande du traité de stabilité européen, sans la renégociation promise pendant la campagne. Le pacte de responsabilité a achevé d’enfoncer le clou. « Si la droite s’était permis de voter le quart de ce qui est là-dedans, le pays aurait été à feu et à sang », assure-t-il.

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