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Gard. Les Républicains proposent l’union sacrée face au jihadisme

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

30/06/2015 – 18h00 Nîmes (Lengadoc-info.com) – Le Gard est un des départements les plus touchés par les départs pour le Jihad en Syrie et en Irak. La semaine dernière, des recruteurs de Daesh ont même été aperçus dans certaines cités de Nîmes. Face à ce problème, les élus du groupe Le Bon Sens Républicain, sous la direction de Laurent Burgoa (LR), viennent de proposer à Denis Bouad (PS), président du Conseil départemental du Gard, de faire « l’union sacrée derrière une cause que nous devons faire reculer coûte que coûte ».

Pour cela, les élus républicains ont fait cinq propositions qui pourraient être appliquées à l’échelle du département, propositions qui se veulent inspirées de ce qui se fait actuellement au Danemark

« Former et informer le public et les professionnels » en élaborant un argumentaire afin de pouvoir « être en mesure de répondre à un jeune tenté par jihad »

« Prévenir et sécuriser les lieux d’accueil du public » avec une charte rappelant « les lois et les peines encourues pour toute action de terrorisme ou apologie du terrorisme » et avec la vidéo-protection.

« Détecter et transmettre les informations préoccupantes » avec un numéro vert départemental pour « recueillir tout signalement » et assurer un suivi socio-éducatif pour aider les parents.

« Prévenir, accompagner et agir sur les situations identifiées de radicalisation » par le « développement d’actions collectives sur le vivre ensemble » et la responsabilisation des parents via « le contrat de responsabilité parentale » qui sera signé avec les familles de jeunes radicalisés.

« Gérer et contrôler l’accès aux droits et aux prestations » en sanctionnant les parents qui « se désengagent de leur rôle, en n’assumant pas leur autorité ». Le Département pourra suspendre toute prestation sociale en cas de départ d’un jeune au jihad lorsque les « parents n’ont rien fait pour l’en dissuader ».

Laurent Burgoa a appelé également à ne pas « stigmatiser une partie de notre population », ajoutant que le « jihadisme n’a pas de couleur, pas de religion ».

Photos : DR

Lengadoc-info.com, 2015, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.

Voir en ligne : http://www.lengadoc-info.com/2169/p...