Quand c’en sera fini de mes emmerdements,
Quand je n’aurai plus quelques lettres de relance
Quand seront effacés quelques commandements
Commençant à sentir quelques odeurs de rance…
Et quand se seront tues toutes les injonctions
Qui m’auront poursuivi avec acharnement
De toutes inepties jamais sans concession,
Quand je pourrai dormir sans plus aucun tourment...
Quand des rêves épars pourront me revenir
Que j’ai abandonnés tout au bord de ma route
Et qui éclaireront encore un avenir
Sans ne jamais plus craindre encore une déroute…
Quand de quelque obsession je pourrai faire fi,
Quand je serai enfin libéré du passé
Que je me sentirai un peu moins déconfit
Face à des avatars toujours trop empressés…
… Alors je pourrai bien m’allonger sur mon lit,
Fermer les yeux sur tout ce que j’ai pu rater,
Détourner mon regard de toute la chienlit
Et je m’endormirai pour une éternité. (3/12/2018)