Avez-vous pris votre abonnement 2024 ? Non ! CLIQUEZ ICI !
Ou alors participez avec un DON


Découvrez des pages au hasard de l’Encyclo ou de Docu PN
A compter du 25 mai 2018, les instructions européennes sur la vie privée et le caractère personnel de vos données s’appliquent. En savoir +..

EST-CE QUE DIEU EXISTE ?

, par  Jean-Jacques Netter , popularité : 4%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Dans leur dernier livre, « Dieu La science, les preuves. L’aube d’une révolution » Michel-Yves Bolloré et Olivier Bonnassies offrent un panorama rigoureux des nouvelles preuves de l’existence de Dieu. Leur démarche est très pédagogique et accessible à tous. Leur livre est d’ailleurs le best seller de la rentrée. À l’orée du XXe siècle, croire en un dieu créateur semblait s’opposer à la science. Aujourd’hui, cela pourrait presque être le contraire ? Leur livre sur 577 pages, pourtant ne parle ni de foi ni de religion, mais il est une invitation à la réflexion et au débat. Il essaye de répondre à la question essentielle que chacun s’est forcément posée à un moment de sa vie : Est ce qu’un Dieu créateur existe ? L’univers est-il exclusivement matériel ?

Il leur fallait d’abord être juste sur le plan scientifique pour être crédibles dans leur démarche. C’est pour cela qu’ils sont partis des découvertes scientifiques de ces 100 dernières années. Cette démarche a été validée par Robert Wilson, le prix Nobel qui a découvert le Big Bang. Dans la préface qu’il a rédigée, il conclut que l’on ne peut que constater que les similitudes entre le Big Bang et la Genèse de la Bible sont grandes. On pourrait presque dire aujourd’hui que la science, pour lui, n’est pas très éloignée de dire qu’il y a un Dieu.

QUI A MIS EN MARCHE L’HORLOGE ?

Démontrer que la croyance du philosophe des Lumières se trouve plus confirmée que démentie par les toutes dernières découvertes scientifiques : telle est donc la tâche à laquelle se sont attelés, pendant trois ans, Michel-Yves Bolloré et Olivier Bonassies qui est aujourd’hui Président du conseil de surveillance d’Aleteia, un agrégateur de contenus catholiques, lancé le 29 janvier 2013 à Rome.

Au-delà de la soupe primitive, ou des « soupes prébiotiques » tout ce qui existe sur notre terre est écrit dans un langage qui est l’ADN, langage créé il y a 3,5 Md d’années. Ce réglage extrêmement sophistiqué a été réalisé à partir de 30 constantes pour avoir un atome. C’est l’assemblage d’informations le plus élaboré que l’on connaisse dans l’univers. Déjà Voltaire écrivait :« L’univers m’embarrasse et je ne puis songer que cette horloge existe et n’ait pas d’horloger ». L’existence de Jésus se pose à partir du moment où il y a un Dieu créateur. Sinon l’Univers serait exclusivement matériel.

LES PREUVES LIEES A LA SCIENCE

Pendant près de quatre siècles, de Copernic à Freud en passant par Galilée et Darwin, les découvertes scientifiques se sont accumulées de façon spectaculaire, donnant l’impression qu’il était possible d’expliquer l’Univers sans avoir besoin de recourir à un dieu créateur. La science a contesté l’existence de Dieu. Et c’est ainsi qu’au début du XXe siècle, le matérialisme triomphait intellectuellement.

Aujourd’hui, les athées ne peuvent plus s’appuyer sur les sciences pour démontrer que Dieu n’existe pas. Même Stephen Hawking dans son dernier livre qui expliquait “qu’en raison de la gravité, l’univers pouvait se créer de lui-même à partir de rien sans Dieu” n’a pas convaincu

Les croyants peuvent invoquer les découvertes de la science pour prouver l’existence de Dieu. Après trois années de travail avec une vingtaine de scientifiques et de spécialistes de haut niveau les deux auteurs nous révèlent , selon eux, les preuves modernes de l’existence de Dieu. De façon aussi imprévue qu’étonnante, le balancier de la science est donc reparti dans l’autre sens, avec une force incroyable.

Il y a cent ans tout le monde croyait que l’univers était immobile. Les découvertes de la relativité, de la mécanique quantique, de l’expansion de l’Univers, de sa mort thermique, du Big Bang, du réglage fin de l’Univers (30 constantes à la 15ème décimale…) ou de la complexité du vivant, se sont succédés.

De façon très pédagogique pour les non scientifiques sont expliquées les cinq raisons qui doivent nous faire réfléchir :

1/ La mort thermique de l’univers, c’est la preuve d’un début et l’histoire d’une fin. Le soleil est né il y a 4Md d’années, sa mort est prévue dans 5 Md d’années. Si l’univers a une fin, il a un début.

2/ La théorie de la relativité d’Einstein (= le temps, l’espace et la matière sont liés)

3/ La validation du big bang dans les années 60 a fait les affaires des trois monothéismes.

Elle repose sur l’idée simple qu’avant le Big Bang il y avait une intelligence suprême. Robert Wilson Prix Nobel 1978 qui a découvert en 1964 la première lumière de l’univers et donc le Big Bang a préfacé le livre. Le Big Bang correspond à la Genèse. Avec la science ont peut dire qu’il y a un Dieu car loin d’être un événement cataclysmique c’ est bien au contraire un processus très finement organisé. Le Big Bang est en réalité un déploiement extrêmement organisé eu plusieurs phases. Il n’a rien d’une explosion fortuite, désordonnée ou hasardeuse. Einstein disait « Dieu ne joue pas aux dés » et le hasard n’est pas le maitre du monde.

4/Le réglage fin de l’univers. La constante de Planck qui règle universellement les niveaux d’énergie de tous les atomes mérite son surnom de « constante théologique » car sans elle toute chimie serait impossible.

5/ La biologie qui permet un passage vertigineux de l’inerte au vivant

Ces connaissances nouvelles sont venues dynamiter les certitudes ancrées dans l’esprit collectif du XXe siècle, au point que l’on peut dire aujourd’hui que le matérialisme, qui n’a jamais été qu’une croyance comme une autre, est en passe de devenir une croyance irrationnelle. Einstein qui ne croyait pas à l’expansion de l’univers a dit que c’était « la plus grande erreur de sa vie »

A défaut de donner des réponses, la science permet de poser les bonnes questions.

LES PREUVES NON SCIENTIFIQUE

Il n’y a pas de raisonnement scientifique chez Jésus.

“Si on pouvait prouver l’existence de Dieu, les religions disparaîtraient puisque par définition, la foi et le savoir son antinomiques”. Ce qui est intéressant dans l’attitude de Jésus, c’est qu’à aucun moment il ne fait appel à un raisonnement ni scientifique, ni logique, ni mathématique pour prouver qu’il est le fils de Dieu. Ce qu’il demande, c’est la confiance, c’est la foi. Cosmologie et théologie ne doivent pas être confondues…

Le peuple juif est une anomalie de l’histoire

A l’époque des hébreux tout le monde pensait que le soleil était une divinité. Le seul peuple qui n’y croyait pas était les juifs. Un petit peuple obscur et pauvre détenteur de grandes vérités ignorées du reste du monde. Ils ont connu un destin au delà de l’improbable, car ils auraient du disparaitre comme tous les peuples de l’antiquité : les Sumériens, les Egyptiens, les Assyriens, les Babyloniens, les Perses, les Grecs, les Romains…

Après avoir raconté la création, la Genèse dépeint les hébreux errant pendant des siècles à la lisière des déserts et des terres fertiles entre l’Euphrate et le Nil. Ils parvinrent à se fixer sur le plateau de Canaan. Ils décidèrent plus tard sans doute au temps où les Hyskos, sémites comme eux étaient maîtres de l’Egypte d’aller s’établir dans ce pays avec leurs familles, leurs troupeaux et leurs biens. Le seul peuple qui ayant perdu sa terre l’ait retrouvé dix huit siècles plus tard. Le seul peuple qui ayant abandonné l’usage courant de sa langue l’ait ressuscitée 2500 ans plus tard. Le seul peuple dont est sorti le livre le plus vendu du monde. Le seul pays dont une moitié des citoyens continue à se prendre pour le peuple élu de Dieu et qui malgré de pareilles rêveries figure quand même parmi les pays les plus high-tech du monde.

Si comme le suggère la théorie du Big Bang, l’univers a eu un commencement alors nous ne pouvons pas éviter la question de la création.

Dieu est transcendant

Karl Popper grand philosophe des sciences, professeur à l’université de Londres pensait que de nombreuses propositions étaient présentées comme des théories scientifiques alors qu’elles ressemblaient plutôt à des contes métaphysiques ou mythologiques. A son époque, ces théories ne pouvaient pas être vérifiées. Elles ne pouvaient être ni validées ni réfutées, car elles étaient en dehors du champ de l’expérience des sciences. Après le livre « Dieu la science les preuves ce n’est plus le cas….

Voir en ligne : https://institutdeslibertes.org/est...