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Droits de l’Homme… Jusqu’où le délire ?

, par  NEMO , popularité : 8%
NJ-Ile de France

La pantalonnade de l’Ocean Viking, mâtinée des rodomontades de notre tartarin de président, et une conversation téléphonique que j’ai surprise dans la rue, d’une brave dame qui se plaignait d’attendre un logement social depuis des lustres, pendant « qu’à eux, à peine arrivés, on leur donnait tout », m’ont incité à faire une petite mise au point, et une suggestion qui pourrait mettre un terme à la guéguerre entre généreux immigrationnistes et « isolationnistes » au cœur sec.

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D’abord quelques mots sur l’intervention « humanitaire » (vous remarquerez que cette chronique contient un nombre considérable de guillemets, ce que l’on fait en général lorsqu’on pense le contraire du mot que l’on écrit) de notre France si généreuse, si humaine, si bonne que tous les envieux du monde entier ne perdent pas une occasion, au mieux de se foutre de notre gueule, mais le plus souvent de nous cracher dessus. Et un premier étonnement : on nous parle de « naufragés », mais, que je sache, l’Ocean Viking est un navire récent, sur lequel on n’a constaté aucune avarie qui lui ferait risquer de couler avec ses « passagers », et non ses « naufragés ». Pas d’épidémie à bord, pas de mutinerie non plus. L’assistance en mer est certes une obligation prévue par le droit maritime, mais lorsque des vies sont en danger. En l’espèce, ce n’était nullement le cas. Ce « palace flottant » n’avait aucune raison de lancer un SOS, et ne l’a d’ailleurs pas fait. Ni nous, ni les Italiens, ni les Grecs n’avions l’obligation de lui porter un secours qui n’avait pas d’objet. L’interjection de Grégoire de Fournas, « qu’ils retournent en Afrique », était donc pertinente, ou, à la rigueur, puisqu’il s’agissait d’un navire battant pavillon norvégien, « qu’ils aillent se faire immigrer » en Norvège, comme l’avait si humainement dit l’humaniste Gaston Deferre à propos des pieds-noirs qui arrivaient dans le port de Marseille.

Je n’insisterai pas, pour ne pas vous provoquer un ulcère, sur le coût pour le contribuable Français de cette généreuse opération « humanitaire » « à titre exceptionnel » dixit notre inénarrable comique de l’Intérieur ; référez-vous au sénateur Stéphane Ravier qui révèle dans une vidéo qu’on a mobilisé jusqu’à 600 policiers, des juges à foison, des médecins (il est vrai que nous en avons à ne plus savoir qu’en faire), que l’on a même fait venir un camion-relais satellite pour que ces pauvres chéris de « naufragés » qui ont pour la plupart perdu leurs papiers dans les tempêtes méditerranéennes, mais pas leur smartphone, puissent appeler (toujours à nos frais) leurs proches restés en Afrique ou au Moyen Orient, où chacun sait que la guerre fait rage – un coût de près de 2 millions d’euros, parait-il, rien que pour le département du Var.

Il y a des voix qui s’élèvent, essentiellement dans la fachosphère (répétez après moi : tout ce qui n’est pas bien pensant est facho) pour réclamer un référendum sur le thème de l’immigration, en espérant qu’une majorité écrasante répondra « stop ! ». Sauf que… nos concitoyens sont tellement c… gentils, tellement généreux, tellement compatissants, tellement soucieux de « l’autre » – ce n’est pas pour rien que nous sommes la patrie des droits de l’homme- qu’ils seraient capables de choisir « encore ! ». Aussi je me permets de proposer une solution plus sûre, qui permettrait à toute la générosité française de s’exprimer, sans la moindre contestation possible… Il y a en effet, manifestement, en France, des personnes qui ont le cœur sur la main, qui sont d’une générosité infinie (au moins en paroles), qui revendiquent avec insistance l’accueil de toute la misère du monde. Nous n’avons pas le droit moral de les empêcher d’accéder à la sainteté qu’ils recherchent. Et nous pouvons très facilement leur donner satisfaction, en faisant appel aux services ultra-compétents du ministère des Finances : il suffit de rajouter deux lignes sur la déclaration d’impôts. La première, «  si vous êtes immigrationnistes, veuillez cocher cette case. Un prélèvement supplémentaire de 15%, sans possibilité de déduction, sera effectué sur l’ensemble de vos revenus ». La seconde, « si vous estimez que 15% ne sont pas suffisants, ajoutez un montant libre » (prévoir une case assez grande).

Bien entendu c’est cette contribution volontaire, et pas un euro de plus du budget national, des budgets locaux ou régionaux et des cotisations sociales (l’AME n’aura plus de raison d’être), qui sera exclusivement dédié au financement des ONG, à l’accueil somptuaire et à l’installation « digne » des migrants. Je ne doute pas qu’il y aura largement de quoi faire venir des millions de malheureux (LOL). Le monde n’en attend pas moins de la « patrie des Droits de l’Homme ».