La station "couché" est certes plus enviable
Que celle de debout qui cherche un équilibre :
Elle prête mieux à ce qui n’est pas viable
De quelque rencontre toujours plus appréciable.
La station debout, elle, est bien plus douloureuse,
Car c’est toujours de mouvements oscillatoires
Qu’elle induit de rendre bien moins aventureuse
Quelque rencontre qui frise l’inquisitoire.
Je préfère, et de loin, une station "couché"
Qui incite à des rêves ou à des mirages :
L’imaginaire n’y sera jamais "fiché"
Qui laisse libre cours à d’autres éclairages.
Debout, on reste toujours un peu emprunté :
De ses deux jambes on ne sait jamais quoi faire,
Et le balancement induit bien des ratés
Pour régler tout au mieux de piteuses affaires.
… Mais quand je suis couché, c’est l’imagination
Qui commande bien tout sans quelque objurgation :
La rêverie commande aux représentations
Qui déboulent toujours d’une illumination. (24/02/2019)