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D’ores et déjà les grands gagnants de ce conflit ce sont les USA !

, par  Manuel Gomez , popularité : 8%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Nous avons tous pu constater la volonté bien affirmée du président des Etats-Unis, Biden, de parvenir à un accord avec Poutine afin de rétablir la paix en Ukraine. Après l’avoir traité de tous les noms : meurtrier, criminel, boucher, etc, et de l’avoir menacé « si jamais il pénétrait d’un centimètre dans un territoire de l’OTAN » et même d’envisager la possibilité d’envoyer les avions polonais dans le ciel de l’Ukraine.

D’un autre côté, le président de l’Ukraine, Zélensky, interprétant le « rôle de sa vie » et « allumant le feu » quotidiennement, en réclamant une intervention de l’Europe et de l’Amérique « sur terre, sur mer et dans le ciel », comme si une troisième guerre mondiale, et sans doute nucléaire, lui importait peu.

Jusqu’à preuve du contraire, Poutine et la Russie n’ont certainement pas l’intention de mettre « un pied sur l’un des territoires de l’OTAN » et, si Poutine et la Russie tenaient vraiment à affronter et les USA et les Européens, la fourniture de milliards d’armes de guerre à l’Ukraine (non pas uniquement défensives puisqu’elles servent également, et surtout, à attaquer et à tuer) suffirait à apporter la preuve d’une ingérence militaire de ces deux continents dans la défense de l’Ukraine contre l’agression russe

Alors comment tout cela peut-il finir ? Probablement comme cela s’est terminé lors de l’occupation définitive de la Crimée par la Russie de Poutine : une grande partie de l’Est ukrainien, y compris Marioupol et la côte longeant la mer d’Azov, restant propriété de la Russie (avec ou sans référendum car, si le référendum n’était pas favorable à Poutine, ce serait tôt ou tard une reprise des combats).

Toute la partie Ouest de l’Ukraine, y compris la capitale Kiev, n’étant pas d’un intérêt capital pour Poutine (il pouvait probablement y songer avant l’invasion mais plus actuellement).

Bien entendu l’Ukraine ayant obligation de neutralité et de ne jamais intégrer l’OTAN, comme ce sera le cas pour la Géorgie (qui n’est pas sur le continent européen) et la Moldavie.

Vladimir Poutine donnera l’impression d’avoir remporté une victoire mais, en réalité, ce sera un demi échec car son intervention en Ukraine aura eu comme résultat immédiat d’avoir rassemblé, momentanément, contre la Russie, l’Union Européenne et, ce qui est bien plus grave, permis aux USA d’avoir considérablement renforcé une OTAN moribonde hier encore.

Celui qui sortira comme le grand vainqueur de cet « affrontement européen » c’est sans aucun doute, mais également momentanément, Biden et les Etats-Unis, devenus les fournisseurs principaux d’armements, d’aliments et d’énergies de toute l’Europe. Ce qui a été et demeurera toujours l’objectif principal des interventions américaines dans tous les conflits mondiaux, jusqu’à ce jour.

Momentanément, ai-je écrit, car la Chine, constatant le refus d’ingérence des USA dans cette guerre, peut fort justement supposer qu’il en sera de même « si elle décide de se réapproprier Taïwan ». Ce qui est, et demeure, son principal objectif actuel.

Car la Corée du Nord poursuit ses démonstrations « spectaculaires », mais la Corée du Sud serait un adversaire bien plus coriace que l’Ukraine.

Car l’Iran, avec ténacité poursuit sa recherche « atomique » et cela contrarie très fortement Israël.

Car la Turquie réclame de nouveau son intégration à l’UE, en récompense de sa médiation dans le conflit Russie/Ukraine.

Car, car, car…un proche avenir nous informera sur ces autres « car » !

Voir en ligne : http://magoturf.over-blog.com/2022/...