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Comment fonctionne la machination médiatique

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Me voici accusé de « révisionnisme », de me prêter à une « propagande antisémite », de « propager la propagande nazie », de « parler comme Darquier de Pellepoix pour qui à Auschwitz on a gazé que des poux », d’ « instrumentaliser la Shoah », de représenter « la droite vichyste ». J’en passe, et des plus sordides. Ceux qui m’insultent ainsi viennent de la gauche et de la macronie. Ils s’appellent Roselyne Bachelot, Anne Hidalgo (qui compare le sort des musulmans à celui des juifs dans les années 30), Olivier Faure, Bernard-Henri Lévy, Alain Jakubowicz, Frédéric Haziza, Patrick Klugman, Raphael Einthoven, etc. Le Crif (Conseil représentatif des juifs de France), SOS Racisme et la Licra y mêlent leurs voix. Mais, hélas, ceux qui avalisent ce procès stalinien sont aussi au Figaro. Tous reprennent une phrase isolée par le journaliste de Télérama, Samuel Gontier, et mise en scène sur twitter par Nils Wilcke, membre du SNJ (syndicat national des journalistes), spécialiste de « la gestion et l’optimisation des réseaux sociaux pour les médias ».

« Qu’on me donne six lignes écrites de la main du plus honnête homme et j’y trouverai de quoi le faire pendre » avait prévenu Richelieu. C’est à cette pratique que se sont prêtés mes lyncheurs, pour tenter de me faire payer ma critique contre l’hystérie sanitaire, l’hygiénisme d’Etat et les dangers que cette politique d’exception représente pour la démocratie. Je remercie ici tous ceux, très nombreux, qui m’ont apporté leur soutien dans ce déluge de malhonnêteté intellectuelle.

Voici les faits. Mardi soir, 1er février, je participe à L’heure des pros 2 sur CNews. Pascal Praud invite à commenter une déclaration du professeur Didier Raoult qui, le jour même, a mis en garde contre le risque totalitaire d’une politique sanitaire autoritaire et d’une dérive vers « des camps de concentration » pour ceux qui n’obéiraient pas. J’explique alors : « Naturellement, on ne peut pas faire un parallèle entre la condition des non-vaccinés et la condition des juifs, mais ce n’est pas ce qu’il dit non plus. Il dit qu’il faut faire attention à la ségrégation hygiéniste parce que la ségrégation hygiéniste on a connu ça sous le nazisme notamment où ils cherchaient l’homme parfait, l’homme sain, l’homme sans poux et sans contaminants. (ICI COMMENCE LA PHRASE REPERCUTEE) : Rappelez-vous que quand le ghetto de Varsovie a été créé en 1940, c’était un lieu de contaminés, c’était d’abord un lieu hygiéniste, qui était fait pour préserver du typhus et donc naturellement la comparaison s’arrête là (FIN DE L’EXTRAIT), mais cette ségrégation qui s’est installée au nom d’un hygiénisme d’Etat est tout à fait totalitaire. Je vous ai souvent expliqué ce que je voyais d’un mécanisme totalitaire qui s’était installé subrepticement avec un discours unique et des dissidents et oui je persiste à dire que nous avons vécu une dictature sanitaire ». Cette déclaration est mise en ligne le soir-même sur tweeter par CNews, sous le titre : « Cette ségrégation qui s’est installée au nom d’un hygiénisme d’Etat est tout à fait totalitaire ». Je « retweete » moi-même l’extrait mercredi matin.

La cabale prend forme et explose jeudi. Le journaliste de Télérama, qui me présente comme « farouche militant anti-vax », écrit que je « compare le sort des non vaccinés à celui des juifs sous le régime nazi ». Son compère m’accuse d’aller « toujours plus loin dans l’ignominie ». Dès lors la meute se réveille et se contente de juger sur le seul extrait. The Times of Israël titre : « Le journaliste a comparé la situation du ghetto de Varsovie pendant la Shoah à la situation des non vaccinés en France ». Dès jeudi soir, je publie une série de tweets pour rétablir le sens de mes propos qui visaient évidemment, dans l’improvisation d’une réponse, à rappeler l’horreur nazie dissimulée sous le prétexte hygiéniste et ses engrenages diaboliques : « L’hygiénisme nazi a servi de prétexte à la ségrégation des Juifs, à leur massacre et au pire des totalitarismes. » Répondant plus directement à Roselyne Bachelot, qui dimanche sur Radio J, m’accuse de « reprendre l’argumentation des nazis » (en répétant elle-même les éléments de langage en ligne depuis trois jours), je poste un extrait de mon livre (Journal d’un paria, page 23) : « (…) Le ghetto de Varsovie fut créé en 1940 par les nazis au prétexte d’instituer une « zone d’épidémie » coupée du reste de la vile polonaise ». Je ne peux pas être plus clair.

Je m’aperçois en fait que mes accusateurs refusent de répondre à mes explications et qu’ils sont nombreux à ignorer ce fait historique. Ils ne cherchent, par leur machination, qu’à me faire taire quand je mets en alerte sur la politique de la peur et sa dangereuse ségrégation sanitaire. Certains s’adressent à mon journal et réclament ma tête : c’est ce que soutient explicitement sur les réseaux sociaux, jeudi, Gilles Clavreul, cofondateur du Printemps républicain : « Que cette vieille maison qu’est Le Figaro, qui a presque toujours su être honorable, quitte à mettre le temps, sache tirer les conséquences de cette persévérance dans l’abjection. Il y a un (autre) intrus dans la maison de Mauriac ».

Or, plutôt que de venir en défense d’un confrère, la Société des journalistes du Figaro choisit de hurler avec les loups. Elle commet, le 4 février, le communiqué de toutes les trahisons. Il vient avaliser malgré mes démentis les désinformations de la gauche et de la macronie. Je cite le communiqué in extenso :

« La société des journalistes du Figaro a rencontré Alexis Brézet vendredi 4 février 2022 pour évoquer avec lui les propos intolérables tenus par Ivan Rioufol le 1 er février.

Dans l’émission L’heure des pros sur CNews notre confrère, notoirement connu pour ses positions antivax poussées aux extrêmes (c’est moi qui souligne), a comparé la politique sanitaire menée par l’actuel gouvernement à celle menée par les nazis à l’heure de la construction du ghetto de Varsovie Un ghetto dont l’objectif – sous les prétextes hygiénistes- était l’extermination des juifs. Si la SDJ du Figaro n’accuse pas Ivan Rioufol de révisionnisme, elle dénonce avec la plus grande fermeté les parallèles posés.

De son côté, Alexis Brézet, directeur de la rédaction, nous a transmis son propre jugement de la situation :

« Je regrette profondément cette comparaison choquante, ces propos ambigus et blessants tenus sur une chaîne de télévision et qui ont créé une émotion profonde dans la rédaction. Si on ne connaissait pas Ivan, ces propos pourraient laisser croire à de la complaisance pour des thèses inacceptables. Je lui en ai fait part. Il m’a dit qu’il regrettait qu’on lui fasse dire ce qu’il n’a pas dit. Dans le respect de la liberté d’expression, je demande fermement à chacun de mesurer ses propos dans ses prises de position hors du journal ».

« Mon propos voulait dire l’inverse de ce qui a été compris », nous a répondu Ivan Rioufol de son côté. Mais nous redisons notre rejet total de ces propos et de leurs sous-entendus. Nous appelons notre confrère à ne pas perdre de vue la déontologie de notre métier et les valeurs du journal, quand il s’exprime par les pages du figaro où lorsqu’il le représente à l’extérieur ».

Dois-je le préciser ? Je n’ai pas l’intention de me laisser insulter par des faussaires, prêts à tout pour faire taire un opposant.

Voir en ligne : https://blogrioufol.com/comment-fon...