J’ai quelque expérience pour pouvoir témoigner
De ce qu’est devenue notre école publique :
Jospin, lui, le premier, a voulu l’assigner
Aux dérives d’une foi quasiment biblique.
On a pu commencer alors à pédaler,
Grâce à ses cycles, dans la fétide choucroute :
Passages obligés, les acquis envolés
Et vite évacués sous leur épaisse croûte.
Il y eut cependant des sursauts salutaires
On a eu un Darcos, on a eu un Bayrou,
Tentant de redresser la barre délétère,
Mais jamais ils n’ont pu arrêter cette roue.
Car l’école est gouvernée par les syndicats :
Leur pression est toujours restée impérative,
Qu’on les écoute on pas, elle est dans le caca :
Que l’on ne touche pas à leurs prérogatives !
Ce n’est pas la Najat qui changera en mieux
Une école atone et au bord de l’asphyxie
Et les parents doivent jouer à qui mieux mieux
Pour que leurs enfants évitent la cachexie. (10/09/15)