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Bloc-notes : la gauche vertueuse, fin d’une imposture

, par  Ivan Rioufol , popularité : 5%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

C’est à l’extrême gauche que, peinards, barbotent factieux, racistes et antisémites. Peinards, oui, car les vigies n’ont d’obsession que pour l’extrême droite. Certes, il est probable que traînent encore quelques orphelins du IIIe Reich ou de la France de Vichy. Partant de là, les sycophantes ne cessent de broder sur les dangers de ce camp. Lors de la mise à sac d’un quartier de Paris par les black blocs, le 1er Mai, Jean-Luc Mélenchon a accusé "des bandes d’extrême droite". Admettant le lendemain son erreur, il l’a mise sur le compte de son "ambiance mentale" : elle lui fait voir des fachos partout, sauf chez ses camarades. On ne saurait mieux décrire une pathologie. Elle permet à la gauche radicale, drapée d’une vertu mitée, de s’épargner l’autocritique. De fait, sa complaisance pour ceux qui "détestent la police", organisent des réunions interdites aux Blancs et caricaturent le juif en banquier est un scandale qui n’émeut guère les moralistes.

Emmanuel Macron a un faible machiavélique pour ces adversaires répulsifs. C’est pourquoi il a intronisé le président de La France Insoumise (FI) en premier opposant. Le narcissique chef de l’État a besoin de l’égotique tribun pour asseoir son rôle présidentiel. D’autant qu’une cohorte d’extrémistes constitue la nébuleuse mélanchonienne. Leur volonté d’en découdre permet au chef de l’État de se hisser en personnage inébranlable. Samedi, "La fête à Macron" organisée à Paris par le député (FI) François Ruffin, a su éviter la violence. Quelque 40 000 personnes ont défilé. Les observateurs n’ont vu brandis qu’un slogan antisémite, un drapeau palestinien, une effigie d’un financier au nez crochu. Une seule voiture de presse a été saccagée et un seul bidonnage photographique a été signalé. Trois fois rien, pour la maréchaussée médiatique. Avec la gauche, le gendarme a toujours été bon enfant.

Évidemment, un seul de ces signaux aurait suffi à indigner les faux gentils s’il avait été émis par des manifestants de la droite "dure".

Voir en ligne : http://blog.lefigaro.fr/rioufol/201...