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Bloc-notes : choisir la France, c’est d’abord la défendre

, par  Ivan Rioufol , popularité : 7%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

"Choisissez la France" : voilà un bon slogan pour consolider la nation affaiblie, fracturée en communautés concurrentes, confrontée à des ennemis intérieurs. Les djihadistes français partis rejoindre l’État islamique ont pris les armes contre leur pays. Parce qu’ils ont trahi, ils ne méritent pas de "rentrer chez eux", comme le demandent les vaincus pour éviter les foudres de la justice irakienne ou syrienne. Dimanche, la cour pénale de Bagdad (Irak) a condamné à mort une djihadiste allemande d’origine marocaine. Les autorités allemandes n’ont fait aucun commentaire. "Nous n’aurons pas d’état d’âme", a fait savoir également Florence Parly, ministre de la Défense. D’autant que l’enrôlement des femmes est une pratique confirmée, mardi, par le procureur de Paris, François Molins : "Le djihad armé n’est plus réservé aux hommes mais aussi aux femmes et aux enfants". Il parle de "bombes à retardement" au cœur de la société française et d’une menace "à un niveau très élevé". Mais l’État est-il prêt à mener une guerre sur son propre sol ?

"Choose France" ("Choisissez la France"), a lancé Emmanuel Macron aux investisseurs étrangers, accueillis lundi au château de Versailles. L’usage du globish maintient à l’écart le pays enraciné et fidèle à sa langue. Tandis que des gardiens de prison, victimes d’un djihad carcéral, entamaient le blocage de nombreux établissements, le chef de l’État vantait la "start-up nation", devant 140 dirigeants des plus puissants groupes mondiaux, dans le décor somptueux légué par Louis XIV. Parmi les géants de la mondialisation : les patrons de Coca-Cola, Rolls-Royce, Facebook, Goldman Sachs, etc. Pour eux, la France est un espace à conquérir. L’immigration fait partie de leur monde ouvert. Trois milliards et demi d’euros d’investissements et près de 2 200 emplois sur cinq ans ont été annoncés. Mais penser "world wide" n’autorise pas à ignorer les autochtones. Versailles reste le lieu, historiquement tragique, de la légèreté des élites.

Car il y a de la frivolité à inviter la finance mondialisée à "choisir la France" - en ne conviant pas le patronat français au raout - sans rien exiger de semblable de la contre-société. Celle-ci ronge la nation dont elle veut faire sécession sous la poussée de l’islam séparatiste.

Voir en ligne : http://blog.lefigaro.fr/rioufol/201...