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« Bienvenue aux réfugiés », c’était début 2016 et...

, par  Manuel Gomez, NJ_Publication , popularité : 5%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

« Bienvenue aux réfugiés », c’était début 2016 et la foule allemande alignée des deux côtés, acclamant et applaudissant ce million de « migrants » syriens qui arrivaient, épuisés, d’un pays en guerre.

Fin 2016 le « point de rupture » est atteint et l’Allemagne rétablit ses frontières et décide d’expulser 6400 maghrébins (2600 Algériens, 2400 Marocains et 1400 Tunisiens) qui ne sont guère des « demandeurs d’asile », leurs pays n’étant pas en guerre.

Mais un problème existe, la Tunisie, l’Algérie et le Maroc n’acceptent, avec une mauvaise volonté évidente, de n’accueillir que leurs ressortissants munis de documents d’identités officiels, or, la très grande majorité de ces 6400 maghrébins a pris bien soin, dès son arrivée à Lampedusa (Italie), de se débarrasser de ces documents officiels afin de se faire passer pour de véritables réfugiés syriens, demandeurs d’asile, et éviter ainsi l’expulsion.

C’est le cas de ces 1400 tunisiens que les allemands ont décidé d’expulser après l’attentat du marché de Noël à Berlin. Il s’agit là d’une partie des 25.000 tunisiens arrivés depuis 2011, auxquels les autorités italiennes ont accordé des titres de séjour provisoire et qui se sont répartie entre la France, la Belgique et l’Allemagne.

Le gouvernement tunisien refuse de les recueillir, malgré un tout récent entretien téléphonique entre le président tunisien Béji Caïd Essebi et la chancelière allemande Angela Merkel.

D’ailleurs, le premier ministre tunisien, Youssef Chahed s’est montré très ferme sur ce point : « L’État tunisien n’est pas favorable au retour de ces tunisiens qui sont partis, ni des 2926 terroristes qui ont rejoint les rangs Daech. Ceux qui reviendront seront immédiatement arrêtés et jugés selon la loi antiterroriste. Nous les connaissons un par un et nous avons toutes les données sur eux. »

En ce qui concerne la France, elle se trouve dans une situation identique avec des milliers « d’expulsés » sans papier, que leurs pays d’origine refusent d’accueillir et qui bénéficient de la bienveillance des autorités françaises.

Le ministère de l’intérieur signale que depuis 2012 il n’y a eu que 109 expulsés, dont une trentaine en 2016, les deux derniers samedi 31 décembre dès leur sortie de prison car « considérés comme dangereux ».

Les milliers de « non expulsables » attendront patiemment leur régularisation puisque « être clandestin » n’est plus, depuis 2012, un délit en France.