Ma personne joue une double partition :
Mon esprit, lui, est toujours en ébullition…
Dans mon ventre c’est toujours la belle pagaille :
Rien ne peut gérer jamais toutes mes entrailles.
C’est un dédoublement qui ne m’arrange guère,
Les deux pôles nommés sont bien toujours en guerre :
Autant pour le premier la gestion est possible,
Autant le second demeure bien irascible.
Les deux pôles demeurent des parties adverses :
Car autant pour le premier rien ne tergiverse,
Autant pour le second tout va à la renverse,
Aucun n’emprunte quelque chemin de traverse.
Aussi suis-je ennuyé quand naît quelque pagaille
Dans le flux agité au fond de mes entrailles :
J’aimerais bien trouver entre eux des accordailles…
Que nenni ! Chacun livre à l’autre une bataille.
… Le corps humain reste donc assez mal construit :
Mettre le frein ici, rien ne se reconstruit,
Lâcher la bride là annihile un projet…
Mon Dieu ! Combien la vie est donc un long trajet ! (5/11/2018)