Attention selon les termes de ce texte il va être impossible d’utiliser toute forme d’expression qui pourrait même au 26ème degré être rattachée à une forme d’exclusion, de ségrégation ou tout autre baliverne ayant un sens juridique ...
Vous ne pourrez plus dire : "Chérie passe moi le beurre STP !"
Il faudra dire : "Chérie pourrais-tu conduire jusqu’à moi ce représentant de la France multiculturelle ?"
Bonn app !
Par contre, il faudra faire gaffe à ne pas vous laisser emporter dans vos écrits, même non publics, la STASI veille !
Arrangez-vous pour que l’on comprenne bien de qui vous parlez, mais ne le nommez jamais ou sa communauté d’appartenance !
Notez, pour ceux que cela intéresse, être islamophobe et le dire est tout à fait légal !
Car islamophobe = "Qui rejette ou craint l’islam."
Décret n° 2017-1230 du 3 août 2017 relatif aux provocations, diffamations et injures non publiques présentant un caractère raciste ou discriminatoire
Publics concernés : personnes poursuivies ou condamnées ; magistrats.
Objet : renforcement de la répression des provocations, diffamations et injures non publiques à caractère raciste ou discriminatoire.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : le décret améliore la lutte contre les manifestations de racisme, de sexisme et d’homophobie pouvant se produire dans des lieux non publics, comme au sein des entreprises ou des établissements scolaires. Il renforce à cette fin la répression des contraventions de provocation, diffamation et injure non publiques à caractère raciste, sexiste, homophobe ou handiphobe, dans des conditions similaires à ce qui a été prévu dans la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse par la loi n° 2017-86 du 27 janvier 2017 relative à l’égalité et la citoyenneté pour les délits de provocations, diffamations et injures racistes ou discriminatoires commises de façon publique.
Il prévoit que ces diffamations et injures non publiques constitueront, comme les provocations, des contraventions de la cinquième classe, punies d’une amende maximale de 1 500 euros ou 3 000 euros en cas de récidive, et non plus des contraventions de la quatrième classe punies d’amendes inférieures de moitié.
Il élargit ces infractions aux cas où elles sont commises en raison de l’identité de genre de la victime, afin de mieux lutter contre la transphobie, et il substitue à la notion de race, qui n’est pas applicable aux êtres humains, celle de « prétendue race » comme cela a été fait dans les dispositions législatives du code pénal par la loi du 27 janvier 2017.