La FNCV communique
Le 25 octobre 2012, le Sénat de la République va examiner en 2eme lecture
une loi déjà adoptée en 2002 par l’Assemblée nationale, visant à «
instituer une journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire
des victimes civiles et militaires de la Guerre d’Algérie et des combats du
Maroc et de Tunisie » fixée au 19 mars.
Tout en ravivant une plaie mal cicatrisée, les sénateurs, s’ils votent cette
loi, diviseront les Français, créeront le trouble dans les consciences et
honoreront une date que le FLN algérien célèbre, hors de toute vérité
historique, comme celle de sa victoire sur notre armée.
Ils jetteront aux oubliettes de l’Histoire les dizaines de milliers de
nos frères d’armes et de nos compatriotes, femmes, enfants, vieillards qui ont
été enlevés, torturés, assassinés dans les mois qui ont suivi l’accord
signé le 18 mars 1962, dénoncé dès le lendemain.
C’est en leur souvenir et pour respecter leurs souffrances que vous
devez, pendant qu’il en est encore temps, rappeler à tous les élus, y
compris les élus locaux qui assureront certainement le relais auprès des
sénateurs, qu’il existe déjà une journée nationale, fixée au 5 décembre,
concernant cette période.
Cette date consensuelle a été choisie pour honorer les morts d’Algérie
mais aussi ceux du Maroc et de Tunisie, pour lesquels le 19 mars n’a
aucune signification.
Pourquoi donner une priorité aux uns par rapport aux autres ? Tous sont égaux
dans leur sacrifice.
Le 19 mars, il n’y rien à commémorer, rien à célébrer. Source :
FNCV