Malgré une pluie froide et triste, nous avons commémoré devant les colonnes du Quai Branly, le sanglant 5 juillet 1962, massacre ethnique aux conditions uniques dans une histoire de France, maintenant flétrie.
Beaucoup de fidèles se pressaient cependant, pour rendre ce modeste hommage. Et c’est avec toujours la même émotion que Madame Ducos-Ader, Jean-Felix Vallat, Denis Fadda et un aumônier parachutiste (dont je ne connais pas le nom...), ont déposé une gerbe devant les colonnes chargées de milliers de noms, civils et militaires, morts pour la France.
Après quelques mots de J. F. Vallat, retraçant la raison qui fait nous réunir, tous ces 5 juillet, nous avons chanté l’hymne des Africains, en espérant que tout là-haut, les Âmes de Disparus sachent combien nous ne les oublions pas.
F. Paz