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16 juin 1940 : De Gaulle à Londres par ambition.

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Le 16 juin 1940, le général « à titre temporaire » Charles De Gaulle revient de Londres et rejoint aussitôt Bordeaux, où s’est replié le gouvernement de la France.

Paul Reynaud vient de démissionner et Philippe Pétain est appelé pour le remplacer et former un nouveau gouvernement.

De Gaulle espère un ministère important, dans ce nouveau gouvernement, ou, pour le moins, sa reconduction au poste de sous-secrétaire d’état à la défense.

Enormément déçu de son éviction, De Gaulle profite de l’avion envoyé de Londres pour transporter soit Paul Reynaud, soit Georges Mandel, pour s’enfuir, en compagnie de son aide de camp Geoffroy Chodron de Courcel.

Il déclare au général Edward Louis Spears : « C’est bon, ils ne veulent pas de moi ! Dans ces conditions je fous le camp à Londres ».

Considéré comme déserteur devant l’ennemi (Il est important de signaler que ce 16 juin 1940 l’armistice n’est pas encore signé, que donc la France est toujours en guerre et que la fuite de De Gaulle est une désertion face à l’ennemi en temps de guerre, acte pour lequel des dizaines de soldats ont été fusillés) le gouvernement français lui ordonne de revenir immédiatement en France.

De Gaulle répond au général Weygand, chef des armées, le 20 juin 1940 : « Mon général, j’ai reçu votre ordre de rentrer en France. Je me suis donc tout de suite enquis du moyen de le faire car je n’ai, bien entendu, aucune résolution que de servir en combattant » (Mémoires de guerre – 1954).

Depuis 1958 cette lettre est supprimée, occultée, par tous les historiens officiels du gaullisme qui nous livrent donc une histoire de France revue et corrigée.

Si de Gaulle avait pu se procurer un moyen de transport, que les autorités britanniques lui ont refusé, il aurait rejoint Bordeaux.

Il s’agit là d’un point très important car si De Gaulle s’était vu confier un poste ministériel, ou même sa reconduction comme sous-secrétaire d’État, il serait resté à Bordeaux et aurait fait partie du premier gouvernement Pétain.

Quelle aurait été sa véritable conduite dans la suite des évènements ? Cela nous ne le saurons jamais.

Ce que l’on sait : en 1967, De Gaulle se confie à Roger Stéphane : « Et pourquoi ne pas l’avouer, il y avait l’ambition, j’étais un ambitieux politique et il y a eu rencontre de la circonstance et de l’ambition ».

Cette ambition politique, avouée par lui, l’aura conduit jusqu’au reniement de sa parole, jusqu’à la trahison et même jusqu’aux crimes contre l’humanité.

Voir en ligne : http://magoturf.over-blog.com/2016/...