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14 juillet : La dernière intervention télévisée d’un président gonflé

, par  noreply@blogger.com (Corto74) , popularité : 7%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Je sais, je sais, ne me remerciez pas, j’ai écouté Président faire son speech du 14 juillet et bien voulez-vous que je vous dise, mais vous le savez certainement, j’ai (presque) perdu mon temps et ne pensais même pas en faire un billet mais deux, trois trucs, ont tout de même retenu mon attention.

Le premier, c’est sa façon de recadrer Macron. Du Hollande tout craché, tout en rondeur, recadrant sans se fâcher, laissant à l’autre le soin de prendre ses responsabilités, histoire d’éviter d’avoir à le virer lui même : " Quand on est au gouvernement on doit respecter les règles du gouvernement qui sont la solidarité, l’esprit d’équipe, défendre le bilan, être à plein temps dans sa tâche. Respecter ces règles, c’est rester au gouvernement, ne pas les respecter, c’est ne pas y rester. Chacun est informé maintenant ". Le message est clair. Normalement, mais nous sommes avec Hollande... Macron devrait donc démissionner rapidement parce que je le vois mal stopper sa marche en avant. Mais je doute qui le fasse. Président devrait donc être amené à le virer. Mais il ne le fera pas, en tout cas pas avant un moment, il ne peut se payer le luxe de servir à l’opposition et à ses frondeurs une splendide crise gouvernementale. Donc, son recadrage, c’est du pipeau.

Le deuxième, c’est cette histoire de coiffeur dont même la presse internationale se gausse. Il est interrogé et se contente de répondre : " J’ai fait diminuer le budget de l’Élysée (...) J’ai réduit de 10% les effectifs de l’Élysée (...) Mon salaire a baissé de 30% (...). Et on irait me chercher sur un sujet, dont je ne suis d’ailleurs pas le premier responsable ? On peut me faire tous les reproches mais pas celui-là ". Pas le premier responsable ??? C’est tout de même lui le chef de la boutique, non, lui qui nous rappelle sans arrêt qu’il est " en responsabilité ". Et en tant que chef de la boutique, il ne serait pas au courant que son coiffeur coûtera aux contribuables près de 850 000 euros sur le quinquennat ? Baisser le budget de l’Elysée de près de 9 millions et en consacrer pas loin de un à sa crinière ? Etre si bien informé sur le budget de l’Elysée et ne pas savoir que son coiffeur nous coûte un bras ? Nous prendrait-il pas pour des andouilles ? Quant aux sans-dents, ils peuvent aller se brosser pour s’entendre dire un truc : " Je comprends que cette somme puisque choquer, mais... " Non, pour Président, 850 000 pour une poignée de cheveux, c’est rien, c’est peanuts ! Et puis, ce " On peut me faire tous les reproches mais pas celui-là " ! Se moque-t-il de nous ? Comment pourrait-on faire le moindre reproche à un gars qui confesse " avoir tenu tous ses engagements " , faudrait vraiment être tordu n’est-ce pas ?

Le troisième truc... c’est La France ! Les dix dernières minutes d’ interview, il n’a cessé de glorifier la France ; la France à toutes les sauces. La grandeur de la France, la France debout, la France unie, la France qui marche, la Marseillaise, la cohésion de la France, etc... " L’idée qui m’anime est de faire en sorte que notre pays puisse être maître de son destin, que la France soit debout "... Voilà qui ne manque pas de sel quand on voit dans quel état le pays est, divisé comme jamais, au bord de la rupture sociale, le chômage au plus haut,... Ceci dit, il a tellement insisté sur cette France que faute de pouvoir lorsqu’il entrera en campagne mettre en avant de bons résultats, il fera de La France Debout, son principal thème de campagne. On parie ?

Voilà, pour le reste de son intervention, et bien pas grand chose si ce n’est un auto-satisfecit devenu aussi urticant qu’habituel et encore une fois cette impression qu’il me laisse à chaque fois : celle d’un gars complètement déconnecté de la réalité.

Ah si, un dernier truc ; il a sévèrement reproché à Barroso d’avoir accepté un poste chez Goldman Sachs, affirmant même que c’était " moralement inacceptable " ! Je veux bien mais il faut tout de même être sacrément gonflé quand on s’appelle François Hollande pour donner des leçons de morale à quelqu’un d’autre.

Folie passagère 3244.
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Voir en ligne : http://corto74.blogspot.com/2016/07...