On recule parfois pour bien mieux avancer :
La vie est un yoyo que l’on fait balancer,
Lancé tout contre terre on le voit remonter
Et le jeu continue et jusqu’à satiété.
On s’égare souvent sur de nouveaux chemins,
On revient sur ses pas pour se reprendre en mains,
Dans l’étourdissement de quelques nouveautés
C’est bien de contrition qu’il faut se racheter.
Le yoyo va et vient comme plus excité.
A ses ondulations la main doit s’adapter,
L’un et l’autre restant en sainte communion,
L’impulsion accordée à chaque rétention.
Que l’on aille trop vite et c’est la mécanique
Qui se prend au piège d’une belle panique :
Il faut la préserver de tous sauts de cabri
Et de dérèglement bien se mettre à l’abri.
La vie est un yoyo aux pulsions mesurées :
Le tempo en est celui de quelque marée,
La vague nous emporte au-delà de raison,
Le ressac la tempère au son du diapason. (16/11/16)