Nous revient le parfum des premières amours,
De celles laissées tout au bord de nos chemins,
De celles oubliées d’un temps de désamour,
De celles esquissées d’un signe de la main…
Nos amours sont comme les feuilles en automne :
Elles s’envoleront souvent au premier vent,
Berçant d’une langueur encore monotone
Nos cœurs désespérés des moments de l’avant.
Nos vieilles amours nous reviennent, fulgurantes,
Dans nos nuits envahies de regrets et de peine :
Elles sont toujours là et comme requérantes,
Appelant la mémoire à rouvrir son pêne.
Quand l’image en est floue, c’est de quelques repères
Que notre souvenir se fera plus précis :
On retrouve les lieux où on la récupère,
Non ! Ce n’était pas là, mais c’était bien ici !
Se déroulent alors en jolie ribambelle
Nos vécus trop lointains, mais toujours bien présents :
De nos vieilles amours le vol d’une hirondelle
Zèbrera le ciel de son éclair apaisant. (12/09/16)