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Tout craque... Le désastre ne peut plus être maquillé...

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C’est assez curieux, je n’ai jamais été un grand fan de Philippe de Villiers. Puis j’ai lu, il y a quelques semaines, son Roman de Jeanne d’Arc et refermé aujourd’hui Le moment est venu de vous dire ce que j’ai vu. Pour ce dernier, il y a une précaution à prendre : Vous assurer que rien ou presque ne viendra interrompre votre lecture. Le genre de bouquin qui ne se lâche qu’une fois la dernière page lue.
" Je suis entré en politique par effraction. Et j’en suis sorti avec le dégoût. Aujourd’hui je la déteste. Elle m’a fait mal. A force de croiser le mensonge, on se sent soi-même contaminé, atteint par le regard des gens, on a l’âme blessée par tant de turpitude, dans ce monde où la trahison est comme le retour naturel de l’amitié.  
Je suis parti comme j’étais arrivé. Du jour ou lendemain. On dit tellement que jamais les politiciens ne quittent la scène et qu’ils s’accrochent à leurs mandats ! Je voulais témoigner du contraire : La politique n’est pas un état mais un service.
Le temps a passé. La mascarade a continué, au détriment du peuple. 
Ceux qui disaient la vérité sont tous partis. Sur la place publique, répandant leur faconde, ne demeurent que les faussaires et ludions médiatiques, à l’avant du décor. 
En coulisse, il m’a été donné d’observer leur manège. J’ai vu, de mes yeux vus, rougir les fers dont seraient forgés, au fil de leurs échecs, les tromperies à venir de tous ces liquidateurs qui ont partie liée. J’ai vu s’agiter la crapaudaille.
L’arrogance avec laquelle les cupides de ce petit monde glauque jouent des crédulités du peuple donne des hauts-le-cœur.
Il m’a semblé que le moment était venu de raconter les grands ébranlements auxquels j’ai assisté, désolé, impuissant. Nous avons changé d’époque : Si les faussaires font sortir encore et encore, de leurs mains agiles, de nouvelles illusions, le peuple a cessé de les croire.
Tout craque. L’horizon se charge, les nuages s’épaississent. Le désastre ne peut plus être maquillé, il est trop visible, trop spectaculaire : Il touche à la vie des plus simples. Partout monte, chez les Français, le sentiment de dépossession.
Nous sommes entrés dans le temps où l’imposture n’a plus ni ressource ni réserve. La classe politique va connaître le chaos. Elle a déclassé la France, elle l’a précipitée dans une impasse alors qu’elle avait mandat de la rétablir en sa grandeur. Et le peuple s’en est aperçu. Mais les politiques ne sont pas seuls responsables. Ils ont pu s’appuyer sur des alliés utiles dans le monde économique, médiatique, associatif, etc... parmi toutes ces élites en révolte... contre le peuple.
Il n’y a plus ni précautions à prendre, ni personne à ménager. Il faut que les Français sachent.
(...)
Il va falloir encore descendre et endurer, Soltjenitsyne nous a prévenu. Nous avons été moqués, piétinés, humiliés, caricaturés. Mais les peuples commencent à ouvrir les yeux. 
La souffrance permet toutes les rédemptions à ceux qui luttent contre elles. La Providence a déposé dans nos coeurs de Français une sémantique allégorique : Dans le mot " souffrance ", il y a encore le mot " France ". Le temps est revenu, de la résistance française. Geta dei per Francos. " 


Philippe de Villiers, Le moment est venu de vous dire ce que j’ai vu, Albin Michel.

Folie passagère 2965.
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