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La France soumise

, par  NEMO , popularité : 8%
NJ-Ile de France

Chaque semaine qui passe, on se dit « cette fois-ci, on devrait avoir atteint le pic du grotesque, de l’abject, ou de l’inconscience. Ce n’est pas possible que ça continue, la courbe de la veulerie va fatalement s’inverser ». Et arrive une nouvelle semaine, et c’est encore pire. La semaine dernière, c’était la RATP et le concert des Prêtres. Des gens considérés comme suffisamment sains (et pas franchement saints) d’esprit pour être à la tête d’une des plus importantes entreprises de transport de personnes du monde, ont refusé l’affiche d’un concert parce qu’elle comportait la mention « en faveur des Chrétiens d’Orient » ! « Chrétiens », ce mot qui pouvait choquer, voire stigmatiser, n’était pas acceptable dans les couloirs d’un métro républicain.

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Bon, je ne reviendrai ni sur la chronologie, ni sur les argumentaires, ni sur le dénouement, que vous connaissez aussi bien que moi. Mais ce que cette affaire révèle, lorsqu’on la rapproche de l’exigence, au même moment, par le recteur de la mosquée de Paris et président du Conseil Français du Culte Musulman Dalil Boubakeur , de construire 2000 mosquées chez nous, vous allez le voir, cela fait froid dans le dos.

D’abord, il y a le motif réel du refus de la RATP : la peur panique de ses dirigeants. Peur de déplaire au ministre, peur de se trouver confrontés à une demande équivalente venant d’une organisation musulmane un peu sulfureuse, peur de se voir reprocher de stigmatiser encore et toujours les musulmans pacifiques, peur de l’amalgame, peur de l’islamophobie, peur de trahir la laïcité, peur de perdre leur job, peur enfin pour leur peau. Ils veulent bien être « Charlie », mais vivants.

Et puis il y a la réaction des politiques. De gauche ou de droite, ils se sont tous déclarés indignés, stupéfaits, incrédules, prêts même à se battre avec la dernière énergie pour que cette affiche soit placardée telle quelle, sans en retirer un seul mot, même pas le mot « chrétiens » - et dans les plus brefs délais ! Sauf que, justement, parlons-en, des délais. L’information médiatique et les réactions politiques ont eu lieu une bonne semaine après que la décision de la RATP ait fuité dans Boulevard Voltaire, et plus surprenant, après que l’humoriste Tanguy Pastureau, sur RTL, ait osé en faire une chronique ! Si à leur suite, la « populace » n’avait pas rué dans les brancards, je mets ma main à couper qu’aucun de nos leaders politiques n’aurait risqué le moindre commentaire.

Et enfin, hélas, il y a le prêchi-prêcha de Monseigneur Vingt-Trois  : surtout, pas de scandale. La RATP est revenue à la raison, ne montons pas cette affaire insignifiante en épingle, au risque de faire le jeu de l’extrême-droite. Tout est bien qui finit bien. Ne nous détournons pas de l’essentiel, aimer son prochain, tendre la main à « l’autre », paix aux hommes de bonne volonté, et toutes ces « gnangnan-eries » qui vident les églises de France, et remplissent les mosquées... Au point qu’il faudrait en doubler le nombre, pour offrir (c’est le cas de le dire) aux musulmans des lieux de culte dignes de notre République. Et pourquoi pas ? Au point où nous en sommes ! Et puis l’appel du muezzin, à 5 heures du matin, c’est très romantique, vous allez voir.

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La conclusion de cette prétendue « petite affaire », chers futurs convertis, ou dhimmis, c’est que la France, de renoncements en aveuglements et reculades, s’est d’ores et déjà soumise à l’Islam. Sinon le peuple, qui résiste encore, mais pour combien de temps, du moins les « élites », qui nous asservissent en douceur, et les bataillons de serviteurs du pouvoir. L’Islam de France, en imposant, grâce à la complicité d’une classe politico-médiatico-affairiste qui y trouve son compte [1], la fiction d’une religion de paix et d’amour en butte à la stigmatisation et au racisme des indigènes, s’est rendu intouchable, incritiquable, irréprochable, inattaquable. Ne pas vouloir ouvrir grand sa porte à l’Islam, c’est avoir « peur ». Refuser que l’Islam fasse chez nous comme chez lui, et en plus à nos frais, c’est être islamophobe. Une peur stupide, une islamophobie rance et coupable, puisque l’Islam est notre avenir, la chance de la France. Par sa démographie, l’Islam nous apporte la jeunesse et la prospérité. Par son dogme, il nous remet sur le chemin de la divinité. Rien que du bonheur pour tout le monde.

Et surtout n’allez pas faire remarquer que partout où l’Islam est majoritaire, il est totalitaire. N’allez pas non plus qualifier d’islamistes les égorgeurs d’Al Qaïda ou de Daesh, puisqu’on vous dit qu’ils n’ont rien à voir avec l’Islam. Ce serait d’un mauvais goût !