Au G20 à Hambourg, on a vu le Macron
Trotter derrière Trump en tournant tout en rond,
Réussissant parfois à se coller à lui,
Comme un gentil toutou cherchant un bon appui.
Il fut bien ridicule et l’autre en a bien ri :
On l’a vu écarté, comme tout ahuri
D’une poussette bien appliquée dans le dos,
Macron tout étonné de l’accelerando.
De la poignée de main, il voulait sa revanche :
Il a pu résister le temps qu’elle s’enclenche,
Sa main est très vite devenue toute blanche,
Il n’a pas fait le poids, sauvé de l’avalanche.
Notre petit toutou ne peut se mesurer
Au taureau qui aurait bien pu le dévorer…
Son œil a bien brillé, il a dû ravaler
Affront et déception toujours mal digérés.
Il lui faut donc ailleurs fourbir bien d’autres armes,
Avant que, dérouté, il ne verse ses larmes.
La fierté et l’orgueil ne peuvent jamais rien
Contre puissance et force d’un épicurien. (7053 - 8/07/17)