Chacun voudrait pouvoir le porter jusqu’aux nues,
Moi, je veux simplement le mettre bien à nu :
On l’adule, on l’encense, on y voit un prophète,
Tout simplement, moi, je veux lui faire sa fête.
On le croit né de la cuisse de Jupiter,
Mais c’est Rothschild qui fut son premier magister…
Il traverse le ciel comme une vraie comète,
Mais c’est un astre mort, brillant d’une flammette.
Générant l’enthousiasme en tours de manivelle,
Le moteur crachote qui ne se renouvelle…
Comme un électron libre, il navigue au hasard
Des bouffées de chaleur captées dans les bazars.
Car les propositions de sa programmatique
Ne sont rien qu’une copie apocalyptique
Du programme lancé en l’an deux mille douze
Par celui que l’on sait, aidé de ses barbouzes.
La baudruche gonflée s’en viendra éclater
A l’étincelle qu’elle ne peut éviter,
La comète perdue au bord de l’infini
Criera comme Jésus : "Lamma Sabachthani !". (6913 - 10/03/17)