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L’Algérie ne va pas bien et cela nous concerne, hélas !

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.
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Je le sais, nombreux parmi vous vont s’écrier : « Encore l’Algérie ! »

D’autres vont écrire : « Ce Gomez, encore un nostalgique de l’Algérie Française ! »

Et certains vont être contents car je n’attaque pas De Gaulle !

Eh bien oui ! Encore l’Algérie ! Parce que nous sommes, et nous serons, les premiers concernés.

J’espère que vous êtes suffisamment lucides pour vous rendre compte que des centaines de milliers d’Algériens quittent leur pays pour s’installer chez nous, et ce sera sans aucun doute des millions qui feront la traversée de la Méditerranée dans les années à venir.

Et non, je ne suis pas un nostalgique de l’Algérie Française, tout simplement un nostalgique d’Alger où j’ai vécu ma jeunesse. Tout comme je serais nostalgique de Nice, de Saint-Jean-de-Luz, d’Alicante, etc. si j’y avais vécu mon adolescence.

C’est vrai, je ne suis pas particulièrement heureux de constater dans quel état se trouve ce pays aujourd’hui et, ce qui bien plus grave, quelle sera sa situation dans les années à venir ?

Et ce n’est pas moi qui l’affirme, mais un ancien chef de son gouvernement, Ahmed Benbitour (El Watan), qui s’interroge avec inquiétude sur la situation de l’Algérie après un demi-siècle d’indépendance.

Il estime que le proche avenir de son pays est plus incertain que jamais.

Il ne s’agit pas de faire peur, mais il demande à ses concitoyens de s’armer de courage avant l’arrivée de la catastrophe et le danger immédiat de la forte probabilité d’une explosion de la rue.

Il estime que la gouvernance actuelle de la nation est approximative, hasardeuse et démagogique et que la population souffre principalement de cinq maux :

*Absence de morale collective.

*Violence, qui devient le moyen privilégié des règlements de conflits entre les groupes d’individus et l’État.

*La corruption généralisée.

* L’indifférence envers l’intérêt commun et le destin national.

* Le fatalisme.

Le pays est dirigé par un pouvoir autoritaire et paternaliste qui vit de la rente et de la prédation de cette rente, qui ne cesse de s’amenuiser.

Un pouvoir faible et inadapté aux ambitions et aux attentes du peuple.

Un état déliquescent où le culte de la personnalité, la corruption, l’ignorance et l’inertie sont généralisés.

L’économie du pays est des plus vulnérables car elle est essentiellement dépendante de l’étranger.

Les recettes de l’exportation ont chuté de 63 milliards de dollars, en 2013, à 27 milliards en 2016, perdant ainsi 57% de sa valeur en quatre années.

Le stock de réserves de change sera épuisé dès 2020.

Chaque Algérienne et Algérien doit prendre conscience de l’imminence des dangers dans un futur proche si la lutte contre la corruption, les passe-droits, le gaspillage, l’absentéisme, le népotisme, l’opportunisme, le laisser-aller, l’incivisme et le manque d’éducation citoyenne.

Il faut que la justice reprenne ses droits et que la malhonnêteté, le vice et la brutalité soient proscrits et combattus. »

Je vous livre donc cette analyse objective sur l’avenir de l’Algérie et comme il y a fort peu de chance qu’elle soit comprise, il faut nous attendre à une arrivée massive d’Algériens lors des prochaines décennies et le risque vitale pour la France que (comme le prévoyait De Gaulle) que le seuil des 15%, déjà atteint, soit largement dépassé et porte atteinte à l’essence même de notre identité.

Je serai le premier, et je suis sincère, à ne plus devoir vous « parler » de l’Algérie mais il en sera, hélas je le crains, le cas très souvent dans les prochaines années !

Voir en ligne : http://magoturf.over-blog.com/2017/...