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Guy Bedos : le naufrage d’un vieux con

, par  NEMO , popularité : 3%

Dire que ce type-là a été un grand comique ! Dire qu’il a passé sa vie à se moquer, tant qu’il avait toute ses facultés, hélas, avec férocité mais ô combien de justesse, des travers de ses semblables. Des sketchs d’anthologie, « la Drague, Monsieur Ramirez, Je me casse… », deux films cultes « Un éléphant, ça trompe énormément, Nous irons tous au Paradis », et en arriver à jouer les vieilles putes prêtes à lécher les culs les plus merdeux pour recueillir l’aumône des applaudissements et des rires du plateau d’ « On n’est pas couchés », là justement où il n’est pas nécessaire que l’humoriste soit drôle, pourvu qu’il soit de gauche. Quelle déchéance !

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La prestation de Bedos, si on peut qualifier ainsi la répétition en boucle et à tout propos des seuls trois mots « con, connasse, salope », oscillait entre le ridicule, l’indécence et le pathétique. Nadine Morano ? Connasse ! Salope ! Robert Ménard ? Quel con ! Ah ah ah ! En pleine forme, Guy. Même un pied dans la tombe, il nous fera toujours rire. Yann Moix, l’écrivain le plus austère de la maison Grasset (un exploit), en arrivait même à esquisser un sourire. Et Michel Sardou, oui, Sardou, l’auteur de « Ne m’appelez plus jamais France », et pas son ectoplasme, riait, jaune, mais riait quand même. Le pauvre, en être réduit à cirer les pompes d’un Ruquier, quand on a chanté ce qu’il a chanté. Je sais, le fisc est impitoyable !

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Bon, vous l’avez compris, tous ces gens-là me débectent au plus haut point. Je les trouve d’une lâcheté et d’une veulerie insignes, mais après tout, ce ne sont que des médiocres. Mais que Bedos ait été relaxé par le tribunal de Nancy – dont le Président, apparemment, ne lui était pas hostile (dixit Bedos lui-même) - est un véritable déni de justice. Que dans une autre émission télé, Bedos ait pu récidiver (on avait dû lui faire une injection de neurones pour l’occasion), et dire, avec le sourire canaille de vieux gâteux que son âge protège de toute réaction violente, que Nadine Morano était un « être facultatif », ce qui, avancé par une personnalité de la droite de la droite, serait considéré comme une apologie des fours crématoires (les juifs aussi étaient considérés comme des êtres facultatifs par les nazis), sans que le ministère public, par ailleurs si prompt à mettre Zemmour ou Marine Le Pen en examen pour des propos de bon sens, n’ait ouvert une instruction, tout cela, mis bout à bout, est la caractéristique première d’un régime qui se « totalitarise » : on commence par dénigrer et insulter ses adversaires (ou on laisse des nervis le faire, aujourd’hui, ce sont les « humoristes » de gauche qui effectuent les basses besognes), puis on les empêche de parler, en votant des « lois » scélérates, et, enfin, on enferme ceux qui n’ont pas compris, de préférence dans un hôpital psychiatrique (si ça tourne mal, on risque moins l’accusation de crime contre l’humanité qu’avec des crématoires).

Allez, pour en finir avec Bedos, et je n’écrirai plus une seule ligne sur lui, je le méprise trop, je ne vous livrerai pas le nom de la raclure de bidet dite humoriste qui en a remis une couche sur Bedos contre Morano dans une émission d’Ardisson, ce serait lui faire de la publicité. Tiens, parmi les rieurs complaisants, j’ai cru reconnaître Patrick Timsit. Encore un qui devait avoir des problèmes de fin de mois. A vomir.

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Heureusement, il nous reste notre Robert Ménard national, qui, à défaut d’être estampillé humoriste de gauche, a un vrai sens de l’humour, lui. Plutôt que de répondre aux injures de Bedos, qui se dit ruiné, par d’autres injures aussi navrantes, il lui a offert une place à la maison de retraite de Béziers. Qu’est-ce qu’ils vont se marrer, les pensionnaires !

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Note : j’avais écrit en janvier 2012, Sarkozy étant encore président, une tribune "Merci aux socialistes d’aimer les gros cons que nous sommes", dédiée à Nadine Morano. cette tribune se trouve sur l’ancien site de Notre Journal, et un peu plus compliquée à atteindre. Pour ceux que cela intéresse, la voici

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" Je ne connais pas Nadine Morano, je n’ai pas de sympathie particulière pour elle, ne vous attendez donc pas à ce que je la défende dans les lignes qui vont suivre. Mais tout de même, quand toute la gauche qui se prétend dépositaire irréprochable de la morale publique (mais aussi privée, tant qu’à faire) se met à taper avec une telle violence et une telle régularité sur une femme - sans doute pas d’une finesse exceptionnelle dans ses interventions publiques, mais ni plus ni moins critiquables sur le fond que bien d’autres, y compris chez nos pères la vertu de gauche-, en refusant de lui accorder la plus infime parcelle d’intelligence, là, ça me gène et ça m’interpelle. Alors, je vous le demande, pourquoi tant de haine ?

Hé bien, je crois avoir la réponse, et, si vous me suivez, elle n’est pas jolie, jolie… Si la gauche morale, François le gentil Mou compris, qui lui aussi vient de faire une sortie sur elle, s’acharne sur Nadine Morano, c’est qu’elle la considère comme le maillon faible de notre président moins mal aimé qu’avant, mais encore pas mal détesté. En y allant à bras raccourcis sur la pasionaria de Sarkozy, en la traînant dans la boue de la manière la plus dégueulasse qui soit, cette gauche qui en principe hait et dénonce avec une fermeté inébranlable le populisme de ses adversaires de droite, croit apporter aux futurs électeurs de la présidentielle une preuve décisive de ce dont elle nous rebat les oreilles depuis cinq ans : Sarkozy serait un usurpateur et un mystificateur, qui s’est sciemment entouré d’incapables, de demeurés et de corrompus (cf Woerth), pour appliquer impunément son seul programme : faire que ses amis riches soient de plus en plus riches, et les pauvres (beurk), de plus en plus pauvres. La preuve absolue de ce qu’elle avance ? Nadine Morano ! Vous connaissez plus nulle ?

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Sauf que… nos amis du peuple de gauche, n’écoutant encore une fois que leur arrogance et convaincus de leur supériorité morale, ne se sont pas rendus compte qu’en frappant Nadine Morano en dessous de la ceinture, ils mettent en lumière ce qu’ils sont réellement, ce que même les électeurs les moins pourvus en neurones commencent à entrapercevoir, tellement c’est visible : notre gauche française, qui se gargarise à tout bout de champ du mot « peuple », en réalité nous méprise du haut de son savoir (les grandes écoles sont réservées à ses enfants, avec l’argent de nos impôts, qui plus est, pendant que nos enfants se contentent d’une école au rabais) et, il faut le dire, de la supériorité que lui confère son aisance matérielle.

Parce que si vous ne le savez pas encore, et vous êtes alors bien naïfs, la plupart de nos grandes figures de gauche (comme celles de droite, d’ailleurs, et peut-être plus qu’elles), sont pour les plus modestes issues d’une bourgeoisie bien installée, mais le plus souvent rejetons de dynasties séculaires, à la tête de patrimoines qui les mettent largement à l’abri des angoisses existentielles du Français moyen. Ainsi, la plupart des patrons du Cac 40, que l’on fustige publiquement pour leurs rémunérations extravagantes, se prétendent de gauche et, à défaut de bien payer leurs salariés, soutiennent moralement le PS (oui, madame, c’est comme je vous le dis). La plupart des artistes, dont chacun sait qu’ils ont le cœur à gauche, n’ont même pas le portefeuille à droite, ce qui ferait bénéficier la France de leurs impôts, mais à l’étranger, là où le fisc est le plus clément pour les riches, même s’ils sont de gauche. Le pompon du cynisme, s’il fallait le décerner, revenant à une égérie des « sans papiers », qui nous intime à longueur d’anathèmes de donner toujours plus à tous les malheureux de la Terre, mais qui vit en Suisse, où la vie est nettement moins chère, quand on en a les moyens, s’entend.

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Mais voilà. Nadine Morano est d’origine modeste. Ses parents n’étaient même pas petits artisans, très petits commerçants ou fermiers insignifiants, ça, à la rigueur, ça passerait encore ! Non, ses parents non seulement n’étaient que routier (son père), standardiste (sa mère), mais, pour aggraver leur cas, ils vivaient (vivent peut-être encore, je ne sais pas) dans un logement social ! Oui, vous m’avez bien lu : routier, standardiste + HLM. Plus bas que ça, il n’y a que le clodo. Après, c’est le bout du fond. Vous rendez-vous compte que la petite Nadine a vécu au milieu de la lie de l’humanité, que si ça se trouve elle jouait avec des petits noirs mal lavés et morve au nez, qu’il lui en reste encore des poux, que sa mère n’a peut-être jamais utilisé de parfum, ou du parfum d’hypermarché en solde, c’est encore pire que rien. Et c’est ça qui est devenu ministre… C’est comme si les œufs de lump devenaient caviar !

Les guignols de l’info, qui représentent pour ainsi dire la quintessence de la pensée de gauche, ne s’y sont d’ailleurs pas trompés. Ils ont tout exprimé dans deux clips qui ont fait tomber en pâmoison les bobos des villes : dans une première séquence, Nadine Morano se rebiffe, en termes fleuris, contre un journaliste qui a eu le malheur de s’en prendre à son idole Sarkozy. Un quidam s’approche d’elle, lui demande un kilo de merlans (ou une autre marque de poisson, je ne sais plus). Elle le houspille. Alors il lui réplique « quoi, vous n’êtes pas poissonnière ? A vous entendre parler, j’aurais cru ». Dans la seconde, elle s’invite à une « teuf » chez Patrick Sébastien, l’animateur, et ce n’est pas un hasard, considéré comme le plus populo du Paf, l’idole incontestée des bofs. Elle s’amène avec un cubi de vin rouge de marque de supermarché (ce qu’il y a de pire dans le mauvais). Elle se met à danser, comme les gens de gauche imaginent que danse une femme du (bas) peuple qui commence à être bourrée, elle parle, crie, chante comme les gens de gauche imaginent que fait la fête une « poissonnière » (merci pour la corporation), elle boit comme un chauffeur de camion (digne successeur de son père : camionneur = poivrot = enfants poivrots). Et elle tient l’alcool, la vache ! Tout le monde dégueule à qui mieux mieux, roule sous les tables, en coma éthylique, sauf Nadine : pocharde, pétasse, tellement imbibée que l’alcool (surtout le mauvais) n’a plus prise sur elle, et conne comme ses pieds, la France d’en bas vue par la gauche d’en haut.

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Parce que pour la gauche, le peuple de France, vous, moi, c’est ça : ça pue la transpiration du pauvre, ça parle « marchand de poisson », ça boit du rouge bon marché et du Ricard, ça se bourre la gueule le samedi soir, ça se fout à poil et ça dégueule partout quand c’est bourré, et surtout, c’est bête, bête à voter FN… Pourtant, la gauche généreuse, au lieu de nous abandonner à notre sort, ce qui ne serait que justice, nous aime, en dépit de ce que nous sommes. Alors, bien que nous ne la méritions pas, elle s’use à travailler à notre bien être. En échange de notre ingratitude, elle ne nous demande rien, ou presque : il suffit que nous votions pour elle, et elle fera notre bonheur, malgré nous s’il le faut... à une seule condition : qu’on la laisse faire et qu’on ne se mêle en aucune façon de nos affaires, nous sommes trop cons pour cela.

Salauds de socialos. Vous m’aimez, mais moi je ne vous aime pas. D’ailleurs, si vous gagnez les élections, je fais comme Noah, je me casse aux States. Peut-être que vous m’élirez personnalité la plus populaire de France ? Je sais, je ne suis pas noir, pas même métis, pas même arabe, je ne suis qu’un gros con de Français normal. Une tare hélas irrémédiable, apparemment...