L’Union européenne, les États-Unis et la Chine appellent Israël à mettre fin à l’offensive à Gaza. Au moins dix palestiniens ont été tués, ce dimanche 3 août, dans une nouvelle frappe sur une école de la bande de Gaza, maintenue sous le feu des avions et des canons israéliens.
Frédéric Encel, auteur de l’Atlas géopolitique d’Israël, n’est "pas certain que le gouvernement israélien soit prêt à discuter, même indirectement, avec le Hamas. Il accuse le Hamas d’avoir violé à plusieurs reprises le cessez-le-feu. Il faut savoir si la pression de la communauté internationale et des Américains marchera sur les deux parties".
Éviter les prises d’otages
"L’opinion publique israélienne est satisfaite de la destruction de la menace du Hamas avec les tunnels", estime-t-il en ajoutant qu’"avoir un otage israélien aux mains des Palestiniens, reste la plus grande crainte du gouvernement israélien. Le fonctionnement de l’armée le montre. Il y a une grande prudence de la part des soldats et à chaque fois qu’ils interviennent quelque part, ils sont précédés d’un barrage d’artillerie".
"De l’autre côté, le Hamas n’a jamais caché sa volonté d’aller capturer des soldats qui représentent une monnaie d’échange importante", rappelle Frédéric Encel.
Conflit israélo-palestinien : "Israël n’est pas prêt à discuter", dit un géopoliticien
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