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Fichue Primaire de la droite et du centre, faudra faire avec....

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.


La bataille est lancée pour cette fichue primaire de la droite et du centre et le nombre de prétendants ne cesse de grossir.


Entre ceux qui se sont officiellement déclarés, ceux à qui l’on prête l’intention de se déclarer et ceux qui ne se sont pas encore déclarés mais dont on suppose qu’ils seront candidats, ça fait du monde.

Voyons : Alain Juppé, Jean-François Copé, François Fillon, Nadine Morano, Hervé Mariton, NKM, Bruno Le Maire, Frédéric Lefebvre, Nicolas Sarkozy et Jean-Frédéric Poisson ( Parti Chrétien Démocrate ). Ils sont donc au moins dix. Dix candidats potentiels auxquels il faudra peut-être ajouter un centriste ( Lagarde, Morin,..) si d’aventure ces ventres mous souhaitaient se joindre au jeu. Donc, tablons sur onze candidats. Ben mazette, ça fait du monde ! Et ça permet aux adversaires des Républicains, de l’extrême droite à l’extrême gauche, mais aussi en interne, d’ironiser. Pour un peu, on oublierait qu’à la primaire socialiste, de 11 pressentis au départ, ils furent tout de même 6 candidats à s’écharper et se disputer les votes des 2 661 331 sympathisants et adhérents PS qui allèrent aux urnes.

Et c’est sans doute ce qui se passera, de dix ou onze candidats aujourd’hui recensés, il n’y en aura que 5, 6 ou 7 à se présenter. Pourquoi ? 

D’une part parce que contrairement à l’idée que font courir les médias, pour être candidat LR, il ne suffira pas que de recueillir le parrainage de 20 parlementaires, il faudra réunir le parrainage de 250 élus ( dont les 20 parlementaires ) répartis sur 30 départements sans que plus d’un dixième des signataires de la présentation puissent être issus d’un même département. Et d’autre part, il faudra aussi réunir le soutien de 2 500 adhérents à jour de cotisation d’au moins quinze (15) Fédérations départementales différentes, sans que plus d’un dixième des signataires puissent être issus d’une même Fédération. Tout cela à rassembler avant le 6 septembre prochain, date à laquelle les candidatures et parrainages devront être déposés à la Haute Autorité. Si la tache n’est pas insurmontable, elle nécessite néanmoins du temps, de l’organisation, de la logistique et de l’argent. Pour 10 candidats, ce seront tout de même 2 500 élus dont 200 parlementaires et 25 000 adhérents qu’il faudra convaincre. Effort de séduction qu’il faudra maintenir jusqu’au bout malgré les débats , les joutes oratoires prévisibles et, pour certains, un timing judiciaire, qui pourraient décevoir, énerver ou démobiliser...


De l’argent, il faudra en avoir, le parti n’accordant aux seuls candidats LR qu’une maigre enveloppe ( on parle de 50 000 euros ), chaque candidat devra construire son propre budget. Juppé, Fillon et Le Maire auraient déjà amassé plus de 1 million d’euros ( 2 pour Juppé ).

Alors si on ne doute pas que les ténors parviendront sans mal à se qualifier, on peut émettre des inquiétudes pour les autres candidats comme Lefevbre, NKM, Mariton ou Nadine Morano, candidats qui ne pourront pas revendiquer des soutiens de poids. On imagine mal, par exemple, Gérard Larcher ou David Doullet soutenir Morano, Lefevbre ou NKM. A voir... A quoi servent ces autres candidats, ces candidat de témoignage comme on dit ? A faire chier les autres - on imagine que Morano aura à cœur de dézinguer Sarkozy - en leur piquant des voix ou en bousculant le jeu mais aussi à se positionner comme prétendants à un ministère en cas de victoire à la présidentielle ( souvenez-vous de la primaire socialiste, tous les candidats sauf Aubry devinrent ministres par la suite ).

Reste à savoir si cette primaire mobilisera les foules et si, comme l’annoncent quelques uns, entre 3 et 4 millions de personnes se déplaceront pour aller choisir le candidat qui affrontera une gauche explosée et un Front National en veine. Nous verrons là aussi. On peut, si on se base sur la primaire socialiste, tabler sur 3 millions de participants ; moins, ce serait un échec.

Rappelons à toutes fins utiles que toute personne adhérant " aux valeurs de la droite " et inscrite sur les listes électorales pourra aller voter... moyennant deux euros et que pas moins de 10 000 bureaux de vote seront ouverts les 20 et 27 novembre prochains ( voir ICI les modalités )


Rien ne sert aujourd’hui de critiquer cette primaire, elle est actée et aura bien lieu quand bien même elle ne correspond pas à l’esprit de la cinquième République et au système mis en place par le Général de Gaulle qui voyait, à juste titre, l’élection présidentielle au suffrage universel comme la rencontre d’Un homme avec le peuple. On a vu néanmoins en 2012 que faute de désigner le meilleur, loin s’en faut, ce système de primaire peut permettre l’élection du plus mauvais.

Qui sera élu ? Bien trop tôt pour le dire. Juppé , le plus socialo-compatible, nous est donné gagnant par tous ceux, y compris à droite, qui ne veulent plus de Sarkozy. Mathématiquement ou au doigt mouillé, il semblerait que ce serait le plus capable d’amener la " droite " au second tour face au candidat de gauche ou face à la Marine. Le problème, c’est que Juppé n’a de droite que la cravate ce qui, vous en conviendrez, lui donne un net avantage sur le clown qui habite actuellement l’Elysée. Sarkozy semble avoir la faveur des militants et d’un bon nombre de sympathisants ( voir les derniers sondages), l’expérience et mon soutien. Il a adopté un discours très droitier que seuls les aveugles, les sourds et les malentendants n’ont pas entendu. Ses handicaps ? Son passif, ses reniements, Lisbonne, son échec en 2012, les affaires dont le nombre se réduit et... la haine, bien entretenue par les médias, que lui porte nombre de Français de tous bords ; une haine qu’il faudrait sans doute relativiser si l’on se réfère au succès de son livre, aux files d’attentes lors des séances de dédicace, à ses succès d’audience lors de ses passages télés, à l’adhésion des militants, etc... L’homme n’est pas politiquement mort, loin s’en faut et ce malgré les efforts déployés par le Mur des Cons, les médias et les anti-sarkozystes primaires.

Ainsi donc, cette foutue primaire aura lieu et les débats risquent d’être coton. Les insultes, boules puantes et les coups bas vont voler dans tous les sens. Sans doute de vieux dossiers et contentieux entre tous ces prétendants ressortiront. Les " amis " d’hier deviendront des ennemis. Le temps de la primaire. Peu importe, in fine, on l’a vu avec la primaire socialiste, les noms d’oiseaux ont fusé mais cela ne les a pas empêché de faire gagner leur champion et de gouverner et diriger, en dépit du bon sens, le pays pendant 5 ans. Aussi, quelques soient l’âpreté des débats et quelque soit le candidat qui sortira des urnes, il conviendra, sauf si c’est Juppé ou Copé, que la droite toute entière se rassemble derrière celui-ci : Il est hors de question que l’on se reprenne les Hollande, Valls et consorts pendant 5 ans. 5 ans de gabegie, de mépris, d’arrogance, d’incompétence, d’inepties, de revirements, de couacs, de magouilles, de reniements, de ridicule, de perte d’influence en Europe et dans le monde, j’en passe et des pires, ça suffit ! Stop ! Terminé !

Ne nous trompons pas d’adversaire ou d’ennemi.

Folie passagère 3067.
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