François Hollande est cuit, parce qu’il n’est pas cru,
On le raille d’autant qu’il déraille toujours
En ses palinodies qui ont toutes trop crû :
Et c’est la grande nuit qui remplace le jour…
…Ce jour où l’on a cru à toutes ses promesses
Débitées bêtement en tristes anaphores :
Certes Paris valait une bien belle messe,
Ses cendres promises à quelques nécrophores.
Les cloches de l’église en annonçaient le glas,
La chute était inscrite alors en son baptême,
Chaque pas le faisait glisser sur le verglas
Et la foule criait déjà ses anathèmes.
Il tenta vainement, vacillant funambule,
De tenir sur le fil l’indécis équilibre,
Valls le soutenant de ses coups de mandibules,
Son exil pourra rendre enfin la France libre !
S’il fut un piètre clown, ses farces ont déplu :
Le rideau tombe sur ses tristes facéties,
Il partira enfin, on ne le verra plus,
Le pays libéré de sa médiocratie. (26/10/2016)