L’Algérie reste ancrée au cœur de mes pensées :
Elle et là, tout comme un abcès jamais crevé,
Toute en efflorescences de toujours ressassés,
Et de soleil encore et sans cesse rêvé.

Elle est là, toujours là, d’images de vacances,
De Méditerranée toujours recommencée,
Des vagues du mistral rythmées de ses séquences
S’apaisant enfin de ses ondes enlacées.

Elles est là au cœur de mes premières amours
Et des nuits sans sommeil jusqu’au bord du matin
Et de désirs épars parsemés de toujours,
Mais tout au fil du temps devenus clandestins.

Elle est là dans ses rues brûlantes de soleil,
Des visages cachés ne dévoilant qu’un œil
Pour me dévisager ensuite à mon réveil
Et fuir dans un vieil arbre comme un écureuil.

Elle est là, retrouvée, toujours même et changée,
Dans le bruit, les sifflets et les embouteillages,
Elle est là, je la vois encor toute chargée
Des souvenirs cernés aux fils de mon maillage. (31/08/16)