On n’en finit jamais avec les arnaqueurs,
Ces salauds devenus des génies escroqueurs
D’innocentes victimes dont ils sont vainqueurs
De l’argent qu’ils boiront comme en douce liqueur.
Ils guettent sans cesse de leur œil exercé
La faille qui leur ouvre un pactole annoncé
Et fondent sur leur proie, les griffes acérées,
Pour en faire, repus, leur immonde curée.
Et se tissent entre victimes et bourreaux
Des liens trop ambigus et presque viscéraux :
On voit dans les prisons jouer la relation
Qui du prisonnier engendre la soumission.
Il faut dès le début alors barrer la route
A ce qui deviendra très vite une déroute,
Tirer le rideau de quelconque connivence
Qui pourrait mettre fin à notre survivance.
Les corbeaux sur l’arbre regardent défiler
Les pantins qui s’offrent tout désarticulés,
Les guetteurs s’abreuvent en toute liberté…
Qui les dénichera de leur immunité ? (31/03/17)